L’armée (de l’occupation sioniste) réétudie le rôle du système du « Dôme de fer » dans toute guerre à venir. En fait actuellement ce système protège seulement les sites stratégiques de l’armée. Il ne protège pas les groupes résidentiels. L’armée prétend que ce système a enregistré une réussite à un taux de 75% durant les trois dernières escalades. Dans 75% des cas les soldats de l’armée de l’air ont pu intercepter les roquettes tirées par les organisations palestiniennes à partir de la bande de Gaza sur « Israël ».
Cela montre qu’environ un quart des missiles envoyés par ce système du « Dôme de fer » ont échoué à intercepter leurs buts. En effet au mois d’avril dernier huit sur dix opérations d’interception ont réussi ; en août vingt-deux sur vingt-huit ; en octobre trois sur cinq. Et selon une autre méthode de comptage concernant la nature des missiles du système durant les trois derniers mois trois opérations sur neuf ont réussi. Cela signifie qu’au total il y a trente-trois opérations réussies contre quarante-quatre échecs.
La récente réussite fait du système un produit rentable dont on pourra faire la promotion sur le marché international. Une délégation de la garde nationale américaine en visite en « Israël » a montré son admiration du système. Il en a tout de suite acheté et mis en action. L’armée considère que cela constitue une réussite pour ceux qui développent le système et pour ceux qui le font marcher ; auparavant son rendement était de zéro. D’autre part les habitants des villes israéliennes ne peuvent compter sur ce système du « Dôme de fer » car il aura pour rôle de défendre les bases de l’armée de l’air et les sites stratégiques durant la guerre.
Durant la prochaine guerre et durant cette année 2012 l’armée (de l’occupation sioniste) étudiera le rôle du système du « Dôme de fer » quand il n’y a rien pendant la vie courante. Elle étudiera aussi la mission de la défense du front intérieur : assurer la fonctionnalité de l’armée et ses infrastructures. Elle étudiera également le rôle du système dans la possibilité d’accomplir des succès rapides et d’écourter la durée de la guerre.
Ce qui inquiète la direction du front intérieur israélien c’est que des têtes chimiques ou biologiques arrivent des entrepôts syriens vers les mains du Hezbollah du mouvement du Hamas ou à d’autres organisations. Ce qui aggrave la situation c’est le fait que 40% des habitants d’ »Israël » ne possèdent pas de masques contre les armes chimiques.
La menace centrale attendue sera de voir de grands groupes résidentiels touchés dont Ghoch Dan ou le Golfe de Haïfa. Dans ces groupes des milliers d’habitants ne possèdent pas de masques. De plus il y a un arrêt des opérations d’achat et d’entretien de tels masques ; afin de résoudre cette question il faut un budget annuel d’un quart de milliard de dollars.
Dans la prochaine guerre la direction du front intérieur divisera « Israël » en 290 parties. Chaque partie aura un centre d’avertissement. Cette division aura pour objet de ne pas gêner toutes les parties proches ; puis par les téléphones portables par les petits écrans par la radio par l’ordinateur un avertissement sera diffusé. Notons que l’armée a récemment exprimé sa colère en voyant des sociétés de communications mettre des bâtons dans les roues de la coordination avec la direction du front afin d’actionner l’avertissement tout simplement pour des raisons commerciales.
L’armée (de l’occupation sioniste) prend en considération les chiffres de la deuxième guerre du Liban juillet/août 2006 où des missiles ont tué 43 Israéliens.
Il faut noter que si les armées et les organisations entourant « Israël » pouvaient tirer sur « Israël » plus de 60 mille missiles et obus dans une guerre à venir il y aurait environ 600 mille morts israéliens.
Finalement les gens de l’armée (de l’occupation sioniste) espèrent que la prochaine guerre se terminera vite avant d’éviter des pertes démesurées comme cela a été le cas lors de la guerre du Liban en 2006 : 16 milliard de dollars 50 millions de dollars par jour.
Article écrit dans le journal hébreu Haaretz le 2 janvier 2012 traduit et résumé par département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)
