Des dizaines de policiers et de gardes-frontières israéliens sont intervenus peu après minuit avec des jeeps dans le camp de réfugiés dans le nord de Jérusalem-Est occupée ont rapporté le porte-parole de la police Shmuel Ben Rubi et des témoins.
Aucune violence n’a été signalée.
Les personnes arrêtées sont soupçonnées de fraude fiscale de défaut de paiement à la municipalité et d’être impliquées dans des « activités criminelles et d’atteintes violentes à l’ordre public » a précisé le porte-parole.
« Nous voulons mettre un peu d’ordre dans ce » camp a-t-il déclaré à l’AFP. Il a précisé que l’opération durerait « aussi longtemps que nécessaire ».
Des habitants ont indiqué à l’AFP que ces arrestations visaient des travailleurs palestiniens de Cisjordanie vivant dans le camp de réfugiés sans permis de séjour régulier.
Les Palestiniens de Jérusalem-Est disposent de cartes d’identités israéliennes qui les autorise à travailler en Israël tandis que ceux de Cisjordanie doivent disposer d’un permis spécial qui n’est délivré qu’à un petit nombre d’entre eux.
Israël a occupé et annexé Jérusalem-Est dans la foulée de la guerre des Six jours en 1967 mais cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
L’Etat hébreu considère Jérusalem comme sa capitale « indivisible » alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur Etat.