Mon 8-July-2024

On attend un mot fort de la part des Egyptiens et des Arabes

mercredi 5-décembre-2007

Les habitants de la bande de Gaza vivent des jours de plus en plus difficiles. De jour en jour les formes du siège imposé sur eux varient et se multiplient. Gaza est le sujet de plus d’isolement de plus de sanctions de plus de pressions. Les points de passage sont fermés. L’import-export des produits élémentaires et alimentaires est interdit. Il n’y entre qu’un minimum de nourriture comme celle donnée quotidiennement aux captifs. Les malades femmes personnes âgées enfants laissent leur vie sur les barbelés du siège et de la fermeture sans fin. L’industrie est au point mort. Les hôpitaux sont menacés. Les réserves des médicaments sont sur le point de s’épuiser. De l’air l’aviation tue. De la mer la marine bombarde. De la terre les tanks jettent leur feu sans répit. Les gens tombent en martyre. Les blessés sont nombreux…

Tout cela est accompagné par un autre siège politique cette fois considérant la bande de Gaza comme étant une entité ennemie de l’Etat de l’occupation. La bande de Gaza a été mise de côté dans l’application du plan international destiné à développer la Palestine. Les leaders de l’occupation israélienne vont jusqu’à dire que les résultats de la conférence ne concernent que la Cisjordanie et la bande de Gaza doit attendre la destruction l’anéantissement…

Tout cela est aussi accompagné par l’arrêt du paiement des salaires des milliers de fonctionnaires sont exclus du budget 2008 par le cabinet de Fayyad. Les salaires sont désormais utilisés pour pratiquer des chantages pour que le désordre retourne à la Bande.

Hier à peine le tribunal de l’occupation israélienne à approuver la réduction du carburant entrant à Gaza jusqu’à 75% du réel besoin. L’électricité a eu le même traitement durant les deux dernières semaines…

L’escalade et la complication du blocus imposé sur un million et demi de Palestiniens ne représentent qu’un crime historique humanitaire national religieux juridique. C’est un meurtre commis à l’encontre d’un peuple arabe et musulman à l’encontre des humains sous le regard conciliant des leaders de l’autorité de Ramallah des leaders arabes et des leaders internationaux. Le silence social arabe est une sorte d’approbation. Il pourra être un signe de handicap. Mais un handicapé qui ne peut rien faire pourrait au moins parler exprimer une position dans le pires des cas.

En admettant que l’autorité palestinienne ne possède pas une souveraineté complète les pays arabes eux en ont une. Leur parole a du poids dans la région. La logique veut que plus la pression est forte plus l’explosion sera forte. Plus la pression et la conspiration sont fortes plus les réactions seront inattendues et condamnées si elles viennent hors contexte. Une lecture sérieuse des frontières de la bande de Gaza montre qu’elles sont contrôlées par l’occupation aussi bien par l’ouest et l’est que par le nord. Celles du sud avec l’Egypte sont les plus faibles mais elles restent une ouverture à partir de laquelle la Bande pourrait respirer un peu.

Est-il acceptable que toute la bande de Gaza reste sans carburant sans industrie sans import-export sans électricité sans gaz de cuisine sans nourriture admissible sans médicaments sans moyens de soin sans salaires entre autres ?!

Est-il logique que les étudiants les malades les travailleurs à l’étrangers entre autres restent coincés dans la bande de Gaza…

Nous espérons que le gouvernement égyptien soutenu par la Ligue Arabe fournisse à la Bande ses besoins en électricité en gaz… On peut profiter du blocus pour attacher la Bande à l’Egypte au lieu de l’occupant…

Ô l’Egypte est-il logique que nous soyons privés de farine de médicament d’électricité et d’autres choses encore ? La bande de Gaza peut être un marché de consommation pour les produits du département égyptien du nord du Sinaï…

Nous attendons que l’Egypte arabo-islamique prenne une décision décisive mettant fin au siège…L’Histoire prendra en compte une telle position positive.

 

Article écrit par Dr. Hassan Abou Hachich vice ministre de l’information

Traduit et résumé par le CPI

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