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Lorsque limage des officiers se détériore !

lundi 16-juillet-2007

 

Alex Fishman

Traduction : CPI

Un an après l’armée [de l’occupation israélienne] ne peut soigner les séquelles laissées par la guerre du Liban.

Or l’armée pourra entraîner des individus remplir des entrepôts de toutes sortes d’engins des plus sophistiqués mettre sur planche des plans des plus magnifiques. Elle ne pourra cependant faire quelque chose pour le moral des hommes du service bien entamé depuis la dernière guerre.

Ce n’est pas une auto-flagellation dont on parle depuis ce sont les chiffres et les données mis sur la table du directeur du personnel de l’armée et sur celle de l’état-major qui l’indiquent. Et actuellement Ehud Barak s’intéresse de près à ce sujet et cela n’est pas pour rien. Si tout pilote adjoint veut retourner chez lui après la guerre il y aura un vrai malaise.

La division du comportement qui étudie les positions des hommes de l’armée leur avait posé une simple question : à votre avis quelle est la valeur de la profession militaire au regard des citoyens ? C’était en 2005 avant la guerre la réponse de 61% d’officiers affirmait que la société civile voyait dans le service militaire était une profession de valeur. En cette année 2007 ils ne sont que 26%. C’est très difficile avec une telle image aussi dure de donner un vrai moral aux armées pour les mener vers la victoire dans les guerres.

Au début de cette année 2007 le pourcentage était de 33%. C’est vrai qu’il était bien bas mais il était encore supportable.

Concrètement ce phénomène se montre dangereux non seulement sur les moyen et long termes mais également sur le court terme : des centaines de jeunes officiers [réservistes] lieutenants et majors ne signent plus de contrats professionnels. Il y a déjà un manque considérable dans les métiers technologiques qui soutiennent le combat. Il est vrai que les places vides sont remplies mais par qui ? La division des personnels de l’armée est en train de voir si ceux qui restent dans l’armée sont vraiment indispensables.

L’étude n’a pas encore pris fin. Toutefois l’image est très dégradée. Jadis quatre officiers se disputaient un poste aujourd’hui ils ne sont que deux voire un. Et lorsque le nombre de demandeurs est si petit il ne produira pas une vraie élite qui pourra donner des lieutenants-colonels et des brigadiers mais des lieutenants et des majors. La direction sera alors d’un niveau moyen. La direction n’est pas toujours composée par les meilleurs. La maladie causée par la guerre ne sera alors pas soignée.

Par ailleurs les unités sur le terrain ressentent moins ce manque dans les rangs des lieutenants et des majors qui continuent dans l’armée en professionnels. Cependant la division des personnels commence à recenser des donnés indiquant l’accès de cette maladie à ces unités également. La direction de l’armée qui cherche la facilité pourra-t-elle nous dire qui sont donc les responsables de cet esprit en défaite de l’armée ?

Bien évidemment ce sont les médias qui sont les premiers responsables ; sinon qui d’autres ?

Ces médias essaient de s’en convaincre par la réalisation de davantage de sondages. Les officiers engagés sont questionnés sur l’image de l’armée dans les médias. Avant la guerre en 2005 elle avait été très belle : 50% y croient. Mais l’an 2007 témoigne d’une chute catastrophique : 15% seulement y croient encore !

Les premiers responsables sont encore une fois les médias parce qu’ils répètent que les hommes engagés sont fatigués ! Ils sont fautifs car ils ne disent pas que nous avions gagné la guerre ! Ils sont coupables pour les résultats donnés par la commission de Winograd [d’enquête sur les causes de la défaite israélienne dans la guerre du Liban] ! En général ce sont les médias qui invitent la mère hébraïque à ne pas encourager son fils à continuer son service militaire comme professionnel ; on aurait dit qu’elle le forçait d’y aller il y a dix ans de cela !

Et puis c’est au tour de la technologie de pointe florissante d’être accusée. On pourra accuser les salaires tellement bas la difficulté du devoir à réaliser l’organisation changeante…

Il faut admettre que la guerre avoue plus d’un dans l’armée n’est pas un facteur qui attire à l’engagement dans l’armée reste cependant le fait qu’ils ne cherchent pas la cause qui réside en eux-mêmes. En effet les officiers s’engagent dans l’armée quand ils sont attirés par leurs chefs des plus directs par un climat sérieux de travail par la camaraderie régnante sinon pourquoi continueront-ils à faire partie du système militaire ?

Finalement le temps est arrivé pour qu’un officier ne puisse grimper les échelons qu’en se basant sur sa réussite personnelle à convaincre des hommes à s’engager professionnellement dans l’armée. Ce critère indiquera clairement la qualité du chef l’exemple à suivre. La réforme doit probablement partir de ce point.

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