Le combattant Izziddine Fattach nous a quittés après un long parcours de djihad. Dans une atmosphère de forte tristesse beaucoup d’habitants de la ville de Silfit de ses villages et de ses localités sont sortis le conduire vers sa dernière demeure.
Dès que la nouvelle de son départ a été connue le mardi 17 avril 2018 beaucoup se sont rués vers sa maison au nord de Silfit. Ils ont jeté sur lui un dernier regard sans pouvoir en croire leurs yeux. Les yeux ne voulaient pas croire au départ d’un homme si gentil si humble si dévoué.
Un combattant juste
Dans la mosquée de Silfit et face à une présence intense l’ancien ministre des finances Omer Abdou ar-Razzaq a parlé du défunt avec beaucoup d’émotion. Le défunt Izziddine avait perdu plusieurs années de sa vie dans les prisons de l’occupation sioniste et de l’autorité de Ramallah. Il était un homme de bien même avec les personnes qui lui faisait du mal. Son départ précipité a privé ceux qui étaient injustes envers lui le temps nécessaire pour lui demander pardon. Izziddine est resté attaché à ses principes malgré toutes les menaces et l’injustice a dit l’ancien ministre.
A entendre ces mots les présents très émus se sont mis à pleurer à crier à hisser leurs drapeaux verts et ne voulaient croire au départ d’Izziddine.
Issa al-Jaabar ancien ministre du gouvernement local a aussi parlé du défunt qui était le directeur de son bureau.
« Il était le meilleur de tous les frères que j’ai rencontrés et avec lesquels j’ai travaillé à cette époque difficile. Il avait de bonnes manières il était humble fidèle travailleur prévenant créatif. Aujourd’hui il quitte ce monde des mortels en y laissant des traces positifs. Tous ceux qui l’avaient fréquenté le témoignent » a résumé l’ancien ministre.
L’annonce du Hamas
Hossam Badran membre du bureau politique du Hamas a annoncé le départ de Fattach sur Twitter et l’a qualifié d’homme de la génération des fondateurs.
Rappelons que le défunt Izziddine Fattach a occupé le poste de directeur du ministère local et de directeur du bureau local du conseil législatif du département de Silfit avant que les occupants sionistes le ferment. Les conditions économiques et politiques l’ont poussé à travailler dans la construction. C’est pendant son travail qu’une crise cardiaque l’a finalement emporté.
