Les occupants sionistes avaient voulu transformer les frontières avec Gaza en une zone tampon interdite aux Palestiniens. Ils y avaient planté des barbelés pour des milliers de mètres. Ils y avaient construit des murs en ciment dans la profondeur de la terre. Ils y avaient planté leurs snipers sur toutes les frontières. Leurs balles réelles assassinent tout ce qui bouge dans l’intention de tuer toute idée dans l’œuf l’idée de s’approcher des frontières de la bande de Gaza.
Mais tout cet infernal projet israélien est tombé à l’eau par « la marche du retour » déclenchée le vendredi 30 mars 2018. Cette marche a totalement jeté à l’eau toute peur de le faire.
En effet ce jour-là la journée de la terre palestinienne après la prière du vendredi des centaines de milliers de civils palestiniens se sont déployés vers les frontières. Ils y ont installé des tentes pour s’y mettre. Beaucoup se sont mis partout à manger leur repas pique-niquer s’amuser avec leurs familles.
Vendredi et retour
Mme Hadja Om Kamel 65 ans exprimait sa joie en parlant au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information de voir tous ses enfants et petits-enfants autour d’elle sur les frontières orientales du village de Beit Dras d’où sa famille avait était chassée durant la Nakba (la catastrophe de 1948). Autour d’elle et de son plat préféré tout le monde observait les agissements des forces de l’occupation sioniste.
Beaucoup ont fait comme cette famille. Beaucoup ont fait de cette journée pacifique une journée de rencontre d’excursion de joie et même de mariage journée au goût du retour.
Une arrogance brisée
Ces milliers de Palestiniens par leur rassemblement ont pu vaincre toute peur des frontières sionistes et mettre dans la boue l’arrogance de l’occupation. Toutes les tentatives de faire une zone interdite sont tombées à l’eau souligne l’analyste politique Aymen ar-Rofati.
Le barrage de la peur est bien fissuré si bien que des jeunes ont célébré leur mariage sur les frontières dans les tentes du retour dans la marche du retour. Le fait que les générations jeunes pensent au retour à leur patrie représente un échec cuisant à toutes les tentatives sionistes visant à effacer ce droit.
L’explosion
Les occupants sionistes avaient fait le pari de voir la situation dans la bande de Gaza exploser au détriment du mouvement du Hamas. Mais le 30 mars ils ont perdu le pari. L’explosion prochaine explosera au visage de l’occupation.
Dans le futur proche comment « Israël » pourra-t-il faire face si des milliers de Palestiniens dépassent les frontières pour aller à leurs terres d’où ils avaient été chassés ? se demande ar-Rofati.
Notons enfin que les factions de la résistance palestinienne avaient averti l’occupation sioniste d’une explosion à venir à cause des crises qui frappent la bande de Gaza conséquences du blocus continu depuis douze ans.