Les aiguilles de la montre approchait les sept heures trente du soir quand l’enfant Ahmed Akila 11 ans et sa famille ont entouré le « gâteau du retour » où flottent des drapeaux de la Palestine vers la ligne de démarcation à l’est de la ville de Gaza.
L’enfant Akila et sa famille fêtaient son onzième anniversaire dans la tente de Biet Jarjia dans le camp du retour installé à l’est du quartier d’az-Zayton dans les activités de la grande marche.
Pour ce qui est du gâteau d’anniversaire appelé le « gâteau du retour » plutôt que d’y voir des bougies plantées comme pour tous les enfants du monde Ahmed a préféré y planter des drapeaux de sa patrie la Palestine ; et y écrire les noms des premiers palestiniens tombés en martyre le premier jour de la marche du retour.
L’enfant Ahmed résume au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information l’histoire de la cause palestinienne et des réfugiés palestiniens en disant : « Nous y retournerons ».
L’enfant Akila est né dans la bande de Gaza. C’est encore un enfant mais il confirme l’attachement des Palestiniens à leur droit au retour dans leur patrie d’où ils avaient été chassés.
Abdou ar-Raouf frère d’Ahmed lui adresse ses félicitations et il dirige aux occupants sionistes un message leur disant qu’ils retourneront à leur patrie un jour proche.
Cette célébration d’anniversaire dans ce lieu dit le père d’Ahmed au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information a pour objet de soutenir le droit au retour assuré par les lois internationales les décisions 194 et 102 de l’ONU en tête.
Ce père comme tous les pères palestiniens apprennent à leurs enfants la culture du retour l’attachement aux principes palestiniens l’attachement de toutes les générations à tous leurs droits.
Tous les Palestiniens ont le droit de retourner dans leurs villes ajoute le père le droit de visiter la ville d’al-Quds de prier dans la sainte mosquée d’al-Aqsa de voir Akka Haïfa Jaffa et toutes les localités palestiniennes sans aucune restriction.
La question du retour est le pilier principal de la cause palestinienne explique le père Akila. Toutes les autres affaires viendront en deuxième lieu :
« Si l’affaire du retour s’effondre ne me parle plus ni d’un Etat ni des captifs ni des frontières ni d’al-Aqsa ni d’al-Quds ! »
Il appelle à laisser tomber tout ce qui divise les Palestiniens et à aller vers une véritable union :
« J’appelle les Palestiniens à venir à l’est de Gaza pour y célébrer leurs occasions leurs anniversaires leurs mariages les poètes et les musiciens à venir chanter sur les frontières de Gaza les dessinateurs et les peintres à venir y exposer leurs tableaux. »
Il insiste enfin à ce que cette marche du retour continue non pas pour un ou deux jours seulement mais jusqu’au jour du retour.