« J’envoie un message au soldat israélien qui avait démoli ma jambe. Je lui dirai : tu tomberas un jour très certainement tu ne pourras jamais éviter la sanction. {Dieu nous suffit ! Quel excellent Protecteur !} » Ainsi a parlé le jeune Ali al-Hadj. Al-Hadj parle de son lit d’hôpital. Il fait ses adieux à sa jambe gauche prête à être amputée.
A noter que le jeune Ali Ahmed al-Hadj 27 ans du camp de réfugiés palestiniens d’al-Baridj a été atteint par deux balles tirées par un sniper de l’armée de l’occupation durant une manifestation pacifique hebdomadaire.
Le cas d’Ali al-Hadj n’est pas unique. Tous les participants des manifestations pacifiques organisées sur les frontières d’al-Baridj sont le sujet de tirs : balles réelles ou gaz lacrymogène. Des dizaines de manifestants ont été tués ou blessés depuis l’Intifada d’al-Quds en octobre 2015.
Le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information a suivi Ali al-Hadj depuis qu’il a été blessé jusqu’à sa sortie de la salle d’opérations.
Un nouveau crime sioniste : une jambe amputée
L’état de santé du blessé Ali al-Hadj s’est rapidement détérioré. En fait la balle a explosé son genou gauche. Les deux semaines de soin n’ont rien pu faire.
L’hôpital al-Chifa a soigné la blessure de sa jambe gauche et y a posé une barre métallique en attendant les résultats.
Cet incident n’est pas le premier dont le jeune Ali al-Hadj est la victime. Son bras a été légèrement blessé il y a deux mois ayant l’habitude d’aller tous les vendredis et à toutes les occasions nationales vers les frontières manifester contre l’occupation sioniste et ses agissements.
Les Palestiniens ne font que manifester pacifiquementv; dans le pire des cas les jeunes brûlent des pneus comme dans tous les pays du monde « Israël » y compris. Un jour où les jeunes Palestiniens dont Ali al-Hadj manifestaient et brûlaient des pneus un soldat sioniste s’est approché d’eux. A dix mètres seulement il a commencé à les insulter. Puis il a dit : « Nous allons vous tuer vous exterminer. En disant cela il a tiré deux balles sur moi et je suis tombé » dit Ali al-Hadj.
Ali s’est mis à perdre du sang. Son hémorragie l’a amené à l’hôpital al-Chifa ccompagné de son frère Hamed.
Son autre frère Khidr parle de lui : « Ali avait l’habitude d’aller aux frontières. Nous l’avons beaucoup conseillé en vain. Il répétait : « Je ne peux pas rester sans réagir devant les crimes de l’occupation dans la sainte mosquée d’al-Aqsa et à l’encontre des enfants » ».
Un crime de vengeance
Notre victime connaît bien le sniper qui l’avait blessé. C’est un jeune soldat sioniste bronzé. Il marche de façon anormale. Il aurait pu être blessé par le feu de la résistance pendant la guerre de 2014. Il ne cesse d’insulter les Palestiniens avec son arabe courant et de les menacer. Il a blessé un grand nombre de jeunes palestiniens au cours de ces dernières années.
Notons enfin qu’Ali al-Hadj a vécu des conditions psychologiques très difficiles en se voyant la jambe gauche amputée. Sa jambe gauche lui et sa famille n’arrivent pas à lui faire leurs adieux.