A l’ouest du département d’al-Khalil se tient une ville antique pleine de vie attirante et bien connue pour sa nature pour ses châteaux historiques pour ses terrains étendus pour ses nombreux villages et localités surtout pour sa résistance contre les occupants pour ses martyrs. Ses martyrs déversèrent leur sang dans la vallée d’al-Chadjina sur les flancs de Beit Awwa dans les vallées de Hadb al-Alqa la vallée d’al-Majnouna entre autres.
Il s’agit de la belle ville de Dora. Les terrains de Dora s’étendent jusqu’au désert de Bir as-Saba au sud aux terrains de la bande de Gaza et d’ar-Ramla à l’ouest ceux du département d’al-Khalil au nord. Sa superficie est plus importante que tous les départements palestiniens du nord : Jénine Qalqilia Tulkarem.
Histoire et civilisation
Le nom de la ville de Dora remonte à l’époque cananéenne. Et à l’époque romaine elle fut connue sous le nom « Adora » connue pour sa vigne d’ad-Dori raconte an-Namoura en parlant à notre Centre Palestinien d’Information. Les fouilles archéologiques confirment que les Cananéens y habitaient il y a cinq mille ans avant que les Calédoniens détruisent la ville d’al-Quds en 586 avant Jésus Christ. Les documents confirment que la ville se révolta contre le gouverneur ottoman Ibrahim Pacha.
Au fil du temps la ville de Dora devint un centre pour des dizaines de villages dont Beit Awwa Dir Samt Kharsa al-Borj. Le travail à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948 surtout dans les domaines de la construction l’agriculture et les services reste les activités principales de la ville représentant 60% des activités. Les autres travaillent surtout dans la fonction publique le commerce l’agriculture avec plus de 20% de chômage.
Dora et la colonisation
Les colonies sionistes entourant la ville dont la colonie de Yahouda construite en 1982 dévorent des dizaines d’hectares de ses terrains et la divisent en mille morceaux. La colline de Taroussa fut aussi volée et transformée en caserne puis en zone militaire fermée.
Ville agricole
L’agriculture est une source économique de la ville avec ses étendues fertiles souligne l’ingénieur Mohammed Amro. 21% des habitants de la ville y travaillent les femmes en majorité. Les hommes délaissent ce domaine et vont travailler ailleurs.
Une ville historique
La ville de Dora est riche en sites archéologiques touristiques et religieux et profite de sa magnifique nature pittoresque. En exemples nous avons les sites du prophète Noé d’Abou Arqub du Cheikh Hassan de Matti du moudjahid Abou Jayyach. Il y a aussi des restes de constructions architecturales et de citernes. Il y a aussi al-Maraq un château de l’époque cananéenne.
Un point de résistance
La ville de Dora joue un rôle important dans la lutte contre les occupants sionistes. La ville donne beaucoup de martyrs confirme le cheikh député Naïf ar-Rajoub. La ville a le droit d’être fière pour les martyrs donnés dont les martyrs Dodine al-Faqih al-Mossalima al-Battatt al-Atrach. Les exemples se comptent par centaines.
Enfin la première réunion de la construction du mouvement du Hamas se tint dans la ville de Dora en la présence du moudjahid Abdou al-Fattah Dokhan et du Dr Ibrahim al-Yazouri.
