Encore une fois le président américain Donald Trump qualifie le Hamas de mouvement terroriste et ce n’est pas nouveau. Mais cette fois un président américain voulait rabaisser la résistance du peuple palestinien à partir d’une capitale arabe et pas des plus petites.
En fait dans la capitale saoudienne Riyad le président américain a participé à un sommet rassemblant une cinquantaine d’Etats islamiques. Le sommet a été économique ignorant les problèmes et les souffrances des peuples arabes en général et du peuple palestinien en particulier remarquent des observateurs. C’est dans ce sommet que Trump a qualifié de terroristes certaines organisations dont le mouvement du Hamas une qualification refusée par les Palestiniens à grande échelle.
Le mouvement du Hamas a catégoriquement refusé les déclarations du président Trump qualifiant la résistance de terroriste qualifiant de terroriste un mouvement national qui lutte pour protéger son peuple et ses droits. Toutes les factions palestiniennes les ont aussi condamnées.
Le Hamas et la résistance
Ce qui est nouveau c’est que ces déclarations hostiles ont été faites face à cinquante-cinq pays arabes et musulmans certains en accord avec le mouvement du Hamas et d’autres non. Donc aucune importance n’auront ces paroles selon l’analyste politique Raïd Naïrat.
Ce ne sont pas les déclarations qui sont importantes ce sont les positions de ces pays qu’il faut regarder et surtout leurs positions envers la Palestine et la résistance. Il faut aussi remarquer l’absence de la Turquie un grand pays.
Pour sa part l’analyste politique Ahmed Rafiq Awad pense que le président Trump a voulu mélanger les pinceaux en mettant le Hamas au même niveau que l’organisation terroriste Daech.
Trump a dit aux Arabes que leur problème est avec l’Iran et non avec « Israël » et que le confit n’est pas religieux mais qu’il concerne la terre en oubliant qu’ »Israël » travaille de toute ses forces pour faire d’ »Israël » un Etat purement juif et qu’ »Israël » investit quotidiennement la sainte mosquée d’al-Aqsa.
Quant à l’analyste Mostapha as-Sawaf il remarque que dans son discours Trump n’a dit un mot sur les droits palestiniens. Il ne voulait que semer la peur dans le cœur des chefs arabes face à l’Iran et au terrorisme. La visite de Trump n’était qu’une visite d’affaire bien plus que politique.
Conférence du terrorisme
En 1996 les Etats-Unis ont rassemblé leurs amis dans la conférence de Charm al-Cheikh. A l’époque les Américains avaient voulu sauver l’Accord d’Oslo avant que Netanyahou ne prenne le pouvoir. Mais cette fois Trump condamne la résistance sans avoir de projet précis.
En 1996 « Israël » plaignait des opérations de résistance palestinienne menées après des attaques sionistes tandis qu’en 2017 Gaza survit sous un blocus injuste et la Cisjordanie et la ville d’al-Quds sont l’objet d’une judaïsation systématique.
En tout cas on ne verra rien de nouveau après le discours de Trump dit l’analyste Awad. Trump ne s’occupait que des accords financiers pour soutenir le secteur privé américain pas plus.
L’analyste as-Sawaf attire l’attention sur le mouvement du Hamas. Bien que le Hamas ait été mis sur la liste des organisations terroristes il a réussi à endurer à résister à se développer et à développer son discours.