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Les occupants sionistes asphyxient économiquement le village de Bita

mercredi 8-février-2017

Les autorités de l’occupation sioniste mènent une vraie guerre contre le village de Bita disent ses habitants. Pour un oui ou pour un non ces autorités ferment son entrée principale causant aux villageois des pertes considérables quotidiennement.

En effet les pertes quotidiennes sont considérables estimées à des centaines de milliers de shekels disent des sources de la mairie du village de Bita en particulier pour les commerçants du marché de légumes sans parler du droit au mouvement dont les villageois sont privés.

Awad Abou Amer maire du village de Bita précise à notre correspondant que les grossistes du village en sont les plus touchés les plus perdants. La fermeture de l’entrée principale oblige tout le monde tous les véhicules à emprunter des rues secondaires. Cependant les grossistes ne le peuvent pas. Leurs grands camions qui apportent des produits de l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948 n’auront d’autre choix que de faire demi-tour avec des pertes considérables à la clé.

L’autre jeudi la fermeture a causé beaucoup de pertes. En fait beaucoup de commerçants avaient perdu leurs transactions payées d’avance ajoute Abou Amer.

Les habitants du village de Bita se sont étonnés de voir les forces de l’occupation sioniste mettre des cubes en ciment à l’entrée du village avec une pancarte disant que la fermeture est faite « pour assurer la sécurité et le calme pour tous les habitants de Howara et de Zaatara ».

Provocation

Les villageois s’étonnent de voir le chef de l’armée de l’occupation leur demander d’empêcher le jet de pierres et prétendre que les occupants sionistes tentent de rendre plus faciles les conditions de vie et le commerce de la région.

Le villageois Abdou ar-Rahman Dwikat parle au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information de ses problèmes quotidiens. Auparavant il prenait son bus à l’entrée de son village de Bita pour aller à Ramallah ; actuellement il doit aller au village de Hawara pour le faire ; Beaucoup plus de temps et beaucoup plus d’argent sont dépensés.

L’étudiante Aïcha Abou Hamdan attire l’attention sur la dangerosité de l’affaire. En effet emprunter des routes secondaires et agricoles est très risqué surtout lorsque l’eau pluviale les inonde comme c’est le cas sur la route entre Orta et Odia.

A noter enfin que c’est la quatrième fois que les occupants sionistes ferment l’entrée du village de Bita depuis le début de cette année qui vient à peine de commencer par des tas de sable ou des cubes en ciment sous prétexte que des colons ont été le sujet de jets de bouteilles incendiaires.

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