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Le danger stratégique de la fuite des cerveaux attaque de plein fouet l’armée de l’occupation

mercredi 25-novembre-2015

Les opérations successives de l’Intifada d’Al-Quds ont semé un état de panique et de désespoir dans la société israélienne. Tout le monde cherche la sécurité perdue. La peur poursuit tout le monde petit et grand. Tout le monde voudrait fuir cette insécurité régnante et même fuir l’Etat si on peut.

En effet le niveau de migration des sionistes vers l’étranger s’est bien élevé ces derniers temps révèlent les médias sionistes. Les fortes demandes de départ enregistrées par les agences de voyages en sont la preuve. Puis beaucoup de familles décident de ne plus retourner vivre dans l’entité sioniste où elles ne trouvent aucun avenir pour elles et pour leurs enfants.

C’est un danger stratégique menaçant l’entité sioniste dans son existence disent les médias.

L’armée de l’occupation sioniste est la plus touchée. Les cerveaux technologiques la fuient soit pour aller travailler dans des entreprises privées soit pour carrément quitter l’Etat.

Un danger stratégique

Le journal hébreu Yediot Ahronot a mis en avant l’inquiétude qui ronge le système sécuritaire et militaire sioniste. Les cerveaux technologiques boudent l’armée de l’occupation sioniste et c’est un « danger stratégique des plus graves » qui menace l’avenir de cette armée.

L’armée de l’occupation pourrait rester en arrière derrière les armées avancées du monde surtout en notre temps où la technologie militaire est vitale.

Le journal croit que la raison principale qui pousse ces cerveaux à quitter leur travail pour des entreprises privées ou pour quitter le pays est les salaires bien bas d’une moyenne de dix mille shekels dans l’armée trente mille dans le privé.

La supériorité technologique de l’armée de l’occupation sioniste par rapport d’autres armées l’armée iranienne par exemple serait bien menacée souligne le journal. Ce sont des officiers de grandes qualités qui quittent l’armée pour aller trouver un poste dans les entreprises de la technologie d’appoint et des salaires bien valorisants.

Une bombe à retardement

Le journal hébreu Haaretz a rapporté les propos du chef de la division des renseignements militaires « Aman » :

« L’Iran et « Israël » vivent une guerre technologique ; l’écart entre eux se réduit de plus en plus. »

Il a aussi exprimé sa grande inquiétude de voir adoptée une décision abolissant la conscription dans l’Etat hébreu.

Une telle décision donnerait un coup sérieux à l’armée et à la sécurité interne de l’Etat hébreu ; l’armée perdrait les jeunes de bonnes qualités toujours selon ledit chef.

Les données publiées par le journal hébreu Haaretz confirment que 132% des bons officiers ont décidé en 2011 de quitter l’armée pour aller travailler dans des entreprises privées. La perte a continué à monter. En 2015 le niveau des officiers qui quittent les unités technologiques de l’armée a augmenté à l’instar de l’unité 8200 qui avait propulsé « Israël » sur la deuxième marche du podium de l’arme technologique.

La dixième chaîne de télévision israélienne souligne que travailler dans cette unité est devenu un passeport pour les jeunes israéliens leur permettant de travailler dans des entreprises de la technologie avancée ou d’ouvrir leurs start-ups.

Ces données catastrophiques constituent une vraie « bombe à retardement » dit le journal. Le niveau technologique de l’armée est en vraie baisse. C’est un élément d’une grande inquiétude. Le président de l’équipe du personnel de l’armée de l’occupation sioniste a déclaré que cette situation était des plus dangereuse : « On parle des cerveaux qui ont quitté l’armée en dépit du fait qu’on leur répète qu’y rester fait partie de leurs responsabilités ».

Le chef d’état-major de l’armée de l’occupation sioniste essaie d’augmenter le budget des services de renseignements pour stopper cette hémorragie en vain.

Ce rapport n’essaie que de cacher la vraie raison de la fuite des cerveaux pense l’analyste de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) en parlant de la baisse des salaires. La vraie raison c’est que les services israéliens de sécurité perdent le contrôle des événements de l’Intifada d’Al-Quds. Est-il possible qu’ »Israël » qui dépense des milliards pour sa sécurité soit incapable d’assurer les salaires de ses cerveaux ?

Ce rapport a finalement été publié au moment de l’Intifada d’Al-Quds au moment où le terme de sécurité a perdu tous ses sens pour un Israélien qui va désormais la chercher ailleurs.

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