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Le village de Johr Ad-Dik agressé par les sionistes marginalisé par ses semblables !

vendredi 4-septembre-2015

Le village de Wadi Gaza (Vallée de Gaza) est appelé par les Palestiniens Johr Ad-Dik. C’est un lieu de toutes les contradictions. Au fil du temps il est devenu la seule déchèterie de toute la bande de Gaza alors qu’il est considéré comme une partie importante de son panier de légumes abritant des terrains des plus féconds.

Le village Johr Ad-Dik a le malheur de se situer sur les frontières avec l’entité sioniste. Ses fermes ses maisons et ses biens sont le sujet d’agressions de destructions de rasages quasi quotidiens devenus des affaires banales pour les habitants de la bande.

La dernière destruction

Salem Abou Ayada président de la municipalité de Wadi Gaza confirme au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que quelque 580 maisons ont été totalement détruites durant la guerre agressive menée par les occupants sionistes contre la bande de Gaza l’été 2014. Quelque 300 autres maisons ont été partiellement détruites.

Même hors les périodes de guerre le village devra supporter les agressions sionistes dit le maire. N’étant loin des frontières avec les territoires occupés en 1948 les occupants sionistes se donnent la liberté de raser ses terrains agricoles assez souvent.

Le village Johr Ad-Dik

Il se trouve au sud du département de Gaza à mi-chemin entre la ville de Gaza et les Camps du centre huit kilomètres plus loin de Gaza. A l’est il est limité par la ligne verte (les frontières avec les territoires occupés en 1948) à l’ouest par la rue Saladin au nord avec la route d’Al-Minttar (Karni) au sud par la Vallée de Gaza.

Le village Johr Ad-Dik souffre de l’occupation sioniste est ses agissements ; il souffre aussi d’un manque remarquable de services. Il ne possède qu’une école pour toutes ses filles et pour tous les niveaux.

Et pour tous les villageois il n’y a qu’un centre médical.

Panier de nourriture

Abou Ayada souligne que le village Johr Ad-Dik assure une grande quantité de produits agricoles aussi bien pour ses habitants que pour toute la bande de Gaza.

Le problème c’est que chaque fois que le fermier voit ses plantes sortir de la terre l’armée de l’occupation sioniste vient pour la détruire. Toutefois le fermier ne pourra pas quitter sa terre et aller vivre ailleurs. Vivre ailleurs est impossible pour celui qui ne connaît pas d’autre chose que travailler sa terre pour mettre quelque chose sous la dent des siens.

Soutien quasi inexistant

Monsieur le maire confirme que cette zone ne profite que d’un trop faible soutien. Il faut une politique spécifique pour ces zones frontalières dans le but d’aider les fermiers à s’accrocher à leurs terres et à continuer les travailler. Les travailler est bénéfique pour eux et pour toute la bande de Gaza.

Cependant depuis l’agression de l’été 2014 personne n’a réagi dans cette direction. Le maire lance un appel de détresse pour venir en aide aux habitants de son village. Ces habitants survivent dans la chaleur dans des tentes ou des caravanes dans la marginalité.

Dommages et pertes

Nabil Chimali est un fermier du village Johr Ad-Dik. Il attire l’attention sur le fait que les zones agricoles sont rares dans la bande de Gaza hormis les zones frontalières.

Chimali confirme au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que dans ces zones les gens souffrent de l’occupation sioniste et des intempéries dont la chaleur excessive.

Ils souffrent surtout d’une marginalisation inexpliquée. Tous les ministères ont travaillé pour endommager les victimes excepté les agriculteurs ; même les ruines sont encore là !

Les fermes de la zone produisaient le double de ce qu’elles font actuellement. Elles abritaient à titre d’exemple une cinquantaine de milliers de poulets ; actuellement elles n’en possèdent même pas la moitié.

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