Le groupe des crises internationales a publié dans la capitale belge Bruxelles un rapport concernant la situation de la sainte mosquée d’Al-Aqsa en se basant sur des interviews avec des personnalités palestiniennes jordaniennes et sionistes et en se basant sur des écritures israéliennes.
Bien que le rapport prétende prendre une position neutre cette prétention tombe à l’eau au fil des pages ; et on remarque qu’il adopte la vision de l’occupation sioniste.
Le rapport est écrit sous le titre « Le statu quo dans le sanctuaire d’Al-Aqsa ». Il insiste à dire que les juifs ont le droit d’accomplir leurs prières dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa que ce lieu était jadis un temple juif qu’il y a un lien entre les juifs et la mosquée d’Al-Aqsa qu’il faut arriver à une situation permettant aux juifs d’y faire leur prière une situation acceptée par la communauté internationale.
C’est un rapport dangereux qui a pour objectif de préparer le terrain aux occupants sionistes pour qu’ils y fassent ce qu’ils veulent et excluent les musulmans de leur mosquée.
Intérêts personnels
Justement pour préparer le terrain le rapport commence par considérer la mosquée d’Al-Aqsa comme le lieu le plus important pour les juifs mais le troisième pour les musulmans.
Au moment où le rapport répète que les juifs ne peuvent laisser tomber un lieu aussi sacré pour eux il essaie de semer un grand doute quant au lien entre les musulmans et leur mosquée d’Al-Aqsa de dire que les appréhensions de Palestiniens de changement du statu quo sont irréalistes et personnelles.
Un conflit religieux
Le vocabulaire du rapport a pour objectif de considérer le conflit comme un conflit purement religieux.
Le rapport suggère de faire de la sainte mosquée d’Al-Aqsa une occasion pour un dialogue religieux destiné à trouver une solution et pour le conflit et pour l’administration de la mosquée d’Al-Aqsa.
Le rapport va encore plus loin en appelant à introduire les sionistes religieux aux négociations entre les Israéliens et les Palestiniens et soutenir les chefs religieux israéliens.
Le statu quo à Al-Aqsa
Dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa le statu quo a débuté en juin 1967 dit le rapport tout en appelant à ce que l’affaire de la mosquée reste entre les mains du mouvement sioniste. C’est lui qui pourra interdire les provocateurs juifs ou musulmans d’y entrer.
Dans une réunion entre le roi de Jordanie le ministre américain des affaires étrangères et Benyamin Netanyahu le premier ministre israélien tenue en novembre dernier Netanyahou a dit récite le rapport : « Le mont du temple est le lieu le plus sacré pour notre peuple depuis notre père Abraham ; c’est le kilomètre carré le plus sensible de toute la terre. Et pour cette raison nous restons attachés à nos droits en gardant le statu quo pour toutes les religions afin d’éviter tout affrontement ».
Le rapport prétend que la Jordanie pourrait permettre aux juifs d’accomplir leur prière à l’intérieur de la mosquée d’Al-Aqsa à condition qu’elle ait la complète direction du site.
Creusements destructions reconstructions
Depuis des dizaines d’années les occupants sionistes pratiquent des creusements confirmés par des photos et par des enregistrements vidéos ; le rapport les dément et essaie de faire comprendre que les protestations arabes ne se basent que sur leurs appréhensions de la politique israélienne.
Propositions suspectes
Ce groupe qui a vu le jour pour trouver des solutions aux crises du monde propose des solutions pour la mosquée d’Al-Aqsa excluant les musulmans et poussant la crise en conséquence vers une confrontation inévitable.
Finalement dans une comparaison hypocrite des accusations mutuelles le rapport appelle les Israéliens à arrêter d’accuser les musulmans d’avoir détruit des reliques juives ; il appelle aussi les Arabes à arrêter d’accuser les Israéliens de vouloir détruire la mosquée d’Al-Aqsa.
