Urgent

Tue 24-September-2024

Meryem offre son aide et son amour aux nécessiteux de Gaza

mardi 21-juillet-2015

« Qu’Allah m’aide pour que je puisse venir au secours des nécessiteux ! » Mme Meryem Attyya ne se lasse pas de répéter cette invocation. Elle est contente de pouvoir consacrer son temps ses efforts soutenue par son Seigneur aux pauvres ; elle est devenue le relai indispensable entre ceux qui aiment aider les autres et les autres qui n’ont pas d’autre alternative que recevoir les aides proposées.

Il y a toujours quelqu’un qui vient frapper à sa porte cherchant de l’aide ou voulant en offrir. Sa maison est devenue un formidable point de relai de solidarité.

Meryem offre son aide partout à n’importe quelque moment dans n’importe quelles conditions parfois au péril de sa vie. On l’a vue se déplacer sous les bombes de l’occupation sioniste qui assassinaient la bande de Gaza en été 2014.

Le mois béni de Ramadan

Le travail de Mme Meryem comme couturière la met en contact permanent avec les femmes ; cette proximité a fait d’elle le maillon d’une chaîne reliant celles qui veulent aider et celles qui sont dans le besoin.

Le sourire ne quitte presque jamais le visage de Mme Meryem 60 ans. En effet elle est satisfaite dit-elle au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Je me sens très heureuse de me retrouver au service des autres avec le soutien du Tout Puissant. Cela me donne une énergie supplémentaire pour continuer la tâche ».

Ses actions sont bien variées surtout du fait que la bande de Gaza vit dans des conditions très difficiles. Pendant le mois sacré de Ramadan elle aime beaucoup s’occuper du repas qu’elle prépare pour les orphelins de l’Institut Al-Amel (L’espoir). Elle donne à ces orphelins un peu de nourriture et beaucoup d’amour.

Elle ramasse l’argent de ces dames bienfaitrices et rencontre les orphelins pour connaître leurs goûts avant la préparation des plats.

Mme Meryem pousse les autres à participer aussi bien par leur contribution financière que dans la préparation des repas dans la cuisine même de l’Institut.

Il est vrai que beaucoup viennent en aide à ces orphelins mais son action reste exceptionnelle ; elle a un autre goût. C’est le goût de l’amour. Les enfants participent à mettre les couverts ; les dames mangent avec eux. « En fait l’orphelin n’a pas besoin que de nourriture mais surtout d’amour et de compassion » insiste-t-elle.

Dessert et jouets

Pendant le mois béni de Ramadan qui vient de prendre fin Meryem essayait d’ajouter ses touches à ces actions encore plus que d’habitude. Elle a décidé d’aller rendre visite à l’Institut pour connaître le goût de ses enfants surtout de ceux en bas âge ce qu’ils aimaient comme sucrerie et comme jouets afin qu’elle les leur procure surtout lorsque le mois sacré de Ramadan approchait de sa fin et on que l’on approchait de la grande fête.

Puis elle et d’autres dames ont préparé et distribué des colis alimentaires depuis le début du mois ; « Même si on ne dispose pas d’argent tout un chacun peut offrir ses aides » dit-elle.

« La bande de Gaza est en mauvaise passe à cause de ce blocus hermétique de ces maisons dévastées de la pauvreté et du chômage élevé. Tout cela exige une grande solidarité entre toutes habitants de la bande de Gaza autant ce faire que peut » résume-t-elle enfin.

Lien court:

Copied