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Qui défendra les enfants palestiniens ?

mercredi 24-juin-2015

Cela fait un an que la famille d’Abou Moslim a perdu trois de ses enfants par un bombardement sioniste. Le bombardement sioniste a délibérément visé cette famille sa maison et ses enfants.

Il s’agit des deux garçons Ahmed 11 ans et Mohammed 16 ans et la fillette Walaa 14 ans enfants d’Ismaël Abou Moslim. Cette famille espérait voir ses enfants grandir terminer leurs études travailler servir leur société leur pays. Mais les occupants sionistes ont tué tous ces rêves a expliqué sa fille aînée Nasma.

Nasma a dit en parlant au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) les larmes aux yeux : « Mohammed et Ahmed étaient allongés sur le lit de leur père et Walaa lui peignait les cheveux lorsqu’un obus sioniste les ont réduits en miettes ».

L’aînée Nasma étudie les médias et souhaite mettre en roman l’histoire de ses frères et sa sœur tués injustement. En fait ses frères n’avaient jamais été dans la résistance ou membres d’une faction palestinienne. « Pour quel pêché s’est-elle demandé ont-ils été assassinés ?! »

Rappelons-nous « Israël » a tué plus de 350 enfants pendant sa guerre coloniale et agressive menée contre la bande de Gaza fin 2008/début 2009. Et il a augmenté ce nombre de 30% pendant sa guerre dévastatrice imposée à la bande de Gaza durant l’été 2014. Durant cette dernière guerre « Israël » a tué 530 enfants palestiniens et en a blessé 3303 dont beaucoup sont désormais invalides selon les statistiques de l’observatoire euro-méditerranéen.

Négligence et réponse

Récemment le porte-parole des Nations Unies a annoncé que le secrétaire général a supprimé les noms d’ »Israël » et du Hamas de la liste de ceux qui pratiquent des violations à l’encontre des droits des enfants.

Nasma a répliqué à cette annonce que personne n’attend de bonne chose d’une telle organisation. Elle ne rendra jamais au peuple palestinien un seul de ses droits.

Des groupes défendant les droits de l’homme appellent le secrétaire général des Nations Unies à rajouter « Israël » à ladite liste surtout que le Conseil de Sécurité avait pris une décision selon laquelle tout Etat pratiquant une attaque ou une menace contre les écoles et les hôpitaux devra être placée sur la liste de la honte préparée par le secrétaire général.

Et au moment où le représentant permanant d’ »Israël » aux Nations Unies a salué la décision du secrétaire général il lui a demandé de mettre le mouvement du Hamas sur la liste de la « liste des organisations terroriste ».

Cadeau à l’occupation sioniste

Le mouvement de la résistance islamique Hamas a catégoriquement condamné la décision du secrétaire général décision de ne pas mettre « Israël » sur la liste noire de ceux qui violent les droits des enfants. Cette annulation n’est qu’un cadeau fait à « Israël » pour ses crimes un acte inacceptable dit le Hamas.

Cette décision représente une autorisation à « Israël » de continuer ses crimes et ses violations à l’encontre des enfants et des civils palestiniens ; c’est une sorte d’encouragement.

Cette décision est un alignement total aux côtés de l’occupation sioniste au détriment des victimes : les enfants palestiniens dit Ismaël Redwan un chef du mouvement du Hamas.

Redwan souligne au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’on ne peut faire confiance à cette organisation qui ne prête aucune attention aux crimes commis par les occupants sionistes. Il appelle les organisations juridiques palestiniennes arabes et internationales à constituer des équipes chargées de porter plaintes représentant les familles et les enfants palestiniens devant la cour pénale internationale.

Un message dur

Cette décision renvoie un message dur disant que c’est le langage de la force qui gouverne ce monde et que la voix des victimes n’est pas entendue.

Cette décision est une sorte de feu vert donné à « Israël » déduit Rami Abda président de l’observatoire euro-méditerranéen afin qu’il continue ses violations des droits de l’homme en général et des enfants en particulier. Si le criminel israélien avait été mis sur la liste noire cela aurait été un bon pas vers l’abolition de cette politique d’impunité ; et ce n’est que la moindre des choses.

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