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La commémoration de la Naksa : entre douleur et espoir

lundi 16-juin-2014

Hadja Mariam Thabet appelée Om Mohammed 70 ans espérait que la Palestine soit libérée dès que la guerre de 1967 a commencé. Elle ne pensait pas que cette guerre allait se transformer en une naksa une déroute prolongeant la vie de l’entité sioniste pour des décennies supplémentaires et plongeant la vie des Arabes dans des dépressions pendant des décennies.

La guerre de 1967 est la troisième après celle de 1948 et de 1956. Cette troisième guerre a permis à « Israël » de mettre la main sur toute la Palestine toute la région qui était sous le mandat britannique entre 1923 et 1948. Il a également pu occuper le plateau du Golan et le Sinaï.

Om Mohammed est originaire du village Al-Mosamia d’où les occupants sionistes l’ont poussée vers l’exil en 1948. Elle confie au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’elle a été très optimiste lorsqu’elle a entendu les mouvements des armées arabes ; elle a été très contente d’un retour très proche dans sa patrie.

Des scènes inoubliables

La femme septuagénaire se rappelle de certaines scènes de ladite guerre. Elle n’est pas prête d’oublier l’attaque sioniste contre la ville de Dir Baleh qui a mis en « défaite honteuse les armées arabes ».

Les gens qui fuyaient les avions et les canons sionistes ils trouvaient la mort devant eux dit-elle.

La déroute a fait régner la terreur et la tristesse dans le camp où cette dame vit.

Agissements sionistes

L’armée de l’occupation sioniste est entrée dans le camp et a obligé ses habitants à le quitter. Puis elle a agressé certains hommes en a envoyé d’autres vers l’Egypte et soustrait de l’argent d’autres.

La septuagénaire n’a pu retenir ses larmes versées pour son frère aîné tué durant la guerre.

Arme légère

Pour sa part Hadj Nabil Miqdad septuagénaire aussi habite le camp d’Al-Chatti à l’ouest de la ville de Gaza. Il raconte à l’envoyé de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) qu’il était à l’époque pêcheur. Il se déplaçait entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.

Lorsque la mobilisation générale avait été déclarée il a rejoint l’armée de la libération de la Palestine en croyant que « le temps est enfin arrivé afin d’enfouir la tête de l’armée de plomb (de l’occupation sioniste) dans la terre ».

Les combattants de l’armée palestinienne n’avaient que des armes légères et souvent inutilisables.

Les combattants palestiniens croyaient aux six armées arabes. Mais les six armées n’ont pas pu résister même six heures face à l’armée de l’occupation sioniste.

La trahison est la première cause de la défaite de la guerre de juin 1967 confirme-t-il.

Bien que la vie soit pleine de souffrances de victimes et de guerres il continue à conseiller ses enfants et ses petits-enfants d’emprunter toujours le chemin du djihad et de la résistance pour libérer la Palestine toute la Palestine.

En fait le peuple palestinien croit en Allah (le Tout Puissant) et qu’il combattra les occupants sionistes certainement un jour prochain.

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