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Les jeunes palestiniens pensent au retour prochainement

mardi 27-mai-2014

A l’occasion de la soixante-sixième commémoration de la Nakba (la catastrophe de 1948) des jeunes palestiniens ont installé une tente à l’entrée de l’université d’Al-Azhar afin de marquer leur fort souhait de retourner à leurs villes et villages d’origine.

Le retour proche

« Le retour approche la clé est avec moi je retournerai prochainement ». Par ces mots et avec l’accent local de la région d’Al-Khalil le jeune Abdallah Ar-Rabï 23 ans a commencé ses propos avec le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI).

« Nous sommes là pour envoyer un message au Monde lui disant que le peuple palestinien vit un souvenir douloureux et des conditions difficiles sans perdre pour autant l’espoir. Nous mélangeons la douleur à l’espoir du retour prochainement si Dieu le veut » a-t-il ajouté.

Messages

Mondir Al-Misri est un des organisateurs de l’activité. Il parle du but de la tente : « L’idée est de célébrer la commémoration de la Nakba (la catastrophe de 1948) de façon à relier le monde virtuel vers lequel vont tous les jeunes au monde réel que nous vivons. En installant la tente nous avons voulu que tout un chacun écrive son message à cette occasion ».

« Cette tente est le symbole de la Nakba et son début. Nous voulons dire que tant que nous construisons nous n’oublions pas le jour où nous avions été chassés de notre patrie. C’est un message aux générations à venir que nous n’oublierons jamais même si toute la première génération nous quitte le retour. C’est une promesse de la jeunesse palestinienne » a ajouté Al-Misri.

La tente du retour

« Un jour nous serons là-bas nous y retournerons aujourd’hui avant demain » « Nous retournerons évidemment » « Nous retournerons malgré eux ». Ce sont des propos parmi tant d’autres écrits et suspendus sur les murs de la tente.

Madame Om Ali Abou Ar-Rich 62 ans croit qu’elle devrait participer aux activités plutôt que les jeunes. Elle a écrit : « Pour toi la Palestine je reste esclave à volonté ».

Elle dit : « Nous les réfugiés nous voulons retourner à la terre de nos familles et nos ancêtres à Ashdod. Nous ne sommes pas partis de notre gré. Nos enfants et nos petits-enfants la libéreront. Nous gagnerons et retournerons à notre terre. Aucun droit ne sera perdu si on l’exige. Et le droit au retour restera la première et la dernière exigence ».

Pour sa part l’étudiante Layla Al-Ahsham a écrit : « Je suis du village de Hamama et j’y retournerai ».

Par cette activité nous les jeunes nous voulons dire que nous n’avons pas oublié notre droit au retour. Beaucoup de jeunes y ont exprimé leur amour pour leur patrie avec de belles expressions a-t-elle finalement déclaré.

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