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Le camp de Jibrine témoin d’un crime des plus affreux de toute l’Histoire

vendredi 23-mai-2014

Ces jours le peuple palestinien vit la commémoration d’un événement très douloureux dont les conséquences sont très affreuses pour le peuple palestinien. L’asile en est la plus pénible. Les survivants parlent de moments historiques qui ont changé le destin de tout un peuple. Le peuple palestinien a perdu sa terre qui avait été donnée par la force et la tyrannie à des gens venant de loin.

Le camp de réfugiés palestiniens de Jibrine dans la ville Bethléem au sud de la Cisjordanie dans cette soixante-sixième commémoration de la Nakba (la catastrophe de 1948) reste un témoin de l’injustice dont le peuple palestinien a été le sujet un peuple que les pays et les armées sensés venir lui porter secours ont laissé tomber.

Le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a parcouru les ruelles du camp de Jibrine et a parlé à ses personnes de troisième âge. Ils ont parlé de moments douloureusement inoubliables de la Nakba de moments vécus. Ils ont aussi exprimé leur espoir de retourner à leur patrie un jour à venir très prochain.

Un camp ne remplace jamais un village

Le camp de Jibrine installé à l’entrée de la ville Bethléem est d’une superficie de 02 hectare seulement. Il est tout petit mais 1800 réfugiés y habitent. Ils sont originaires des villages de Beit Natif Zakariya Alar et surtout de Beit Jibrine. D’où le nom du camp : Jibrine.

Abou Mohammed est un activiste du camp. Il fait savoir à notre correspondant que le « RETOUR » est le slogan de tous les habitants du camp. « Je n’accepte aucune alternative ; j’aurais préféré une simple tente à Beit Jibrine qu’un immeuble à Bethléem » exprime-t-il.

La vie a commencé dans le camp simple et élémentaire. Ses ruelles gardent encore leurs aspects des premiers jours soixante-six ans après. Et soixante-six ans près tout le monde parle du retour ; tout le monde croit que ce retour est proche plus proche qu’on ne le croit.

Détails douloureux

Notre correspondant continue son parcours dans les ruelles du camp de Jibrine pleines de mendiants. Il cherche quelqu’un qui avait vécu la Nakba (la catastrophe de 1948). Il trouve enfin Hadj Abou Waïl Zaboun un réfugié chassé de son village natal d’Alar au sud-ouest de la ville d’Al-Quds en 1948.

Abou Waïl se rappelle bien des détails de ce qui s’est passé pendant la Nakba (la catastrophe de 1948). Il était un élève de quinze ans.

Il a été témoin d’un combat acharné. Si les Palestiniens étaient restés seuls ils auraient gagné. « Mais il y a eu une conspiration ou une trahison. Allah seul le sait » dit-il le cœur serré. Les Palestiniens procuraient les armes ; les Arabes les confisquaient ajoute-t-il avec étonnement.

En dépit de son âge bien avancé et de son fauteuil roulant Abou Waïl ne perd pas l’espoir de retourner à son village natal prochainement.

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