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Le commerce palestinien dans la ville dAl-Quds perte et restrictions sionistes

jeudi 12-juillet-2012

Pour les Palestiniens le commerce est devenu un métier très difficile en dépit de tous les efforts des commerçants : magasins bien rangés et bien embellis lumières. Les commerçants crient pour attirer les clients souvent en vain.

En fait les occupants sionistes n’épargnent rien pour que les Palestiniens subissent de grandes pertes pour que la vie devienne impossible pour eux pour qu’ils quittent leur ville pour qu’ils soient remplacés par des colons qui envient tout ce qui est palestinien.

Une économie en perte

La mairie sioniste de la ville a sa part dans cette économie en perte.

Le commerçant palestinien Imad Abou Khadija dit à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les sionistes font tout pour envoyer les touristes vers les marchés juifs à l’ouest de la ville. Ils les empêchent d’une façon ou d’une autre d’entrer dans les souks et les magasins ancestraux : tout est bon pour causer de grandes pertes aux Palestiniens de la sainte ville d’Al-Quds.

Nous voyons de nos propres yeux les guides amener les touristes vers les marchés juifs et les détourner de nos souks leur disant qu’ils sont vides et qu’ils ne contiennent rient d’intéressant ajoute-t-il.

Le rôle du mur

Pour sa part le commerçant Ahmed Salhab dit au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI) que le mur de séparation discriminatoire construit par les occupants sionistes est aussi pour quelque chose dans l’affaire. En fait il isole la sainte ville de sa profondeur géographique : la Cisjordanie. La ville ne reçoit plus les visiteurs venant des villes de la Cisjordanie et des localités qui l’entourent.

« A cause du mur de séparation discriminatoire le mouvement du commerce a subi une baisse de 80% ce qui a bien évidemment affecté la vente énormément. Le mur reste un moyen parmi d’autres que les occupants sionistes utilisent pour briser le commerce de la ville d’Al-Quds » ajoute Ahmed Salhab.

Taxes et amendes

L’affaire ne s’arrête pas là il y a aussi ces taxes et ces amendes qui ne laissent pas les commerçants palestiniens dormir. La mairie sioniste impose aux commerçants neuf sortes de taxes contre des services qui s’approchent de zéro. Certains magasins sont fermés faute de pouvoir payer des centaines de milliers de shekels. Les taxes sont un autre moyen pour chasser les commerçants.

Puis les équipes de la municipalité sioniste ferment certains magasins et confisquent leurs marchandises sous des prétextes des plus futiles. Puis des mains inconnues mettent le feu à des magasins palestiniens dont ceux des familles d’Abou Armila Al-Salayma et Awedat. La police ne vient pas pour ouvrir une enquête mais pour vider les magasins et pour confisquer leurs marchandises.

Des centaines de magasins fermés

Moaath Az-Zaatari directeur de l’association Al-Maqdisi dit pour sa part que l’occupation sioniste suit une guerre systématique contre les commerçants palestiniens dans la ville d’Al-Quds en leur imposant des taxes exorbitantes.

Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) il souligne que les inspecteurs imposent des amendes qui dépassent les 30 voire les 40 mille shekels sans raisons valables une autre manière pour arrêter le marché palestinien de la ville d’Al-Quds.

Depuis l’an 2000 plus de 1800 établissements palestiniens de la ville ont été fermés par les occupants sionistes. De plus la ville ne connaît aucune facilité commerciale confirme Moaath Az-Zaatari directeur de l’association Al-Maqdisi.

Il conclut : « L’occupation efface l’identité arabo-islamique de la ville d’Al-Quds sur tous les niveaux politique social économique culturel. Il y a aussi quelques erreurs palestiniennes : désorganisation du souk de ville d’Al-Quds et fermeture de la chambre de commerce depuis plusieurs années ».

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