Ces derniers temps et en une courte période le groupe des Frères Musulmans et le mouvement de la résistance islamique Hamas ont perdu plusieurs de leurs personnages piliers de leurs actions religieuses sociales et politiques en Cisjordanie. Parmi eux se trouvent Cheikh Dr. Adnan Miswadda un des plus importants fondateurs du mouvement du Hamas en Cisjordanie Cheikh Hamed Al-Bitawi député du Conseil Législatif Palestinien et président du comité des ulémas de la Palestine le chef résistant ex-détenu Zohaïr Lobada et puis le cheikh Fathi Amro une personnalité du Hamas et du groupe des Frères Musulmans en Cisjordanie. Ils sont partis ils resteront toutefois la lumière de notre chemin et les repères de notre avenir.
Un cheikh pieux
Cheikh Fathi Amro 62 ans surnommé Abou Hamza a laissé derrière lui cinq garçons et deux filles. Tout le monde connaît cet homme patient qui était toujours au service de son peuple de sa religion et de son mouvement ; il était parmi les premiers à construire des groupes et des cellules éducatives à l’intérieur du mouvement du Hamas.
Cheikh Ahmed Al-Qiq une personnalité de la ville d’Al-Khalil parle du défunt à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) : « Nous avons perdu un moudjahid un chef un homme patient qui travaillait avec nous dans les jours difficiles comme dans les jours meilleurs pendant 45 ans à partir de l’année 1967 ». Il ajoute : « Notre cher défunt était généreux partout plaçant l’aspect social en premier et a aidé à la construction de l’Association Islamique dans le village de Dora à la mise en place des comités de zakat et des mosquées dans la ville d’Al-Khalil. Il ne cessait de renforcer les liens entre les gens avec les « familles éducatives » et avec ces prêches dans les mosquées. Il continuait aussi à inciter les gens à ne pas céder à l’occupation ».
Le défunt Aba Hamza ne connaissait jamais la peur. Il a travaillé partout en Jordanie comme en Palestine ajoute Al-Qiq.
Abou Mohammed un autre compagnon de notre défunt se rappelle aussi du cheikh Abou Hamza. L’homme était très pieux il ne voulait rien pour lui il craignait son Seigneur dans tous ses actes confie Abou Mohammed au correspondant du Centre Palestinien d’Information (CPI).
Les jeunes perdent leur éducateur
Cheikh Abou Hamza compte beaucoup pour de nombreuses personnes ; il était leur éducateur leur imam leur cheikh quand ils étaient enfants et quand lui était vivant ; maintenant ils sont adultes et ils portent son corps vers sa dernière demeure. Parmi eux s’en trouvent certains qui ont goûté aux prisons israéliennes comme aux prisons de l’autorité.
Le jeune Youssef Khalil informe le CPI qu’il fréquente la mosquée depuis son enfance. A l’époque il était inscrit dans le camp d’été de la mosquée d’Al-Moudjahid où Cheikh Abou Hamza donnait ses prêches. Quelques années plus tard dès mon entrée à l’université les occupants sionistes m’ont arrêté ; et dans une prison j’ai eu la surprise d’être avec mon cheikh mon grand cheikh Abou Hamza. C’était en 2007. Puis en 2011 j’étais avec lui dans les prisons de l’autorité.
L’école des Frères Musulmans
Cheikh Fathi Amro était un éducateur mais aussi un grand médiateur. Il a réussi à mettre fin à beaucoup de conflits en se basant sur les lois et les règles de l’Islam.
Abou Hamza travaillait jour et nuit pour que la justice règne dans cette société qui commence à perdre beaucoup de ses repères.
Abou Hamza est un repère parmi les repères de l’école des Frères Musulmans : des repères de piété de courage de résistance de patience. Des repères dont le cheikh de la Palestine Ahmed Yassine était à la tête.
