Deux ans sont déjà passés depuis le crime sioniste contre la flottille internationale « Liberté » contre des gens ayant voulu venir montrer leur solidarité avec la bande de Gaza qui vit sous le blocus le plus injuste. Ils ont été le sujet d’une agression de la part d’une occupation qui ne connaît que le langage de l’assassinat et de la destruction.
Le massacre a été commis par une unité spéciale de la marine sioniste et visait des activistes qui étaient sur des bateaux de la flottille internationale « Liberté ». Les forces spéciales ont donné le raid au plus grand bateau de la flottille appelé « Mavi Marmara ». A bord il y avait 581 solidaires du mouvement « Gaza libre » dont la plupart étaient des Turcs. Le bateau était dans les eaux internationales. Les soldats de l’occupation sioniste ont utilisé des balles réelles et du gaz tuant ainsi neuf Turcs et en blessant des dizaines.
Des relations sous tension
Ce crime sioniste a envenimé les relations entre l’entité sioniste et la Turquie. La crise continue encore ; les occupants sionistes essaient de s’échapper de leur crime en voulant payer six millions de dollars aux familles des victimes qui étaient à bord du bateau. Mais la Turquie officielle refuse cette machination. Le procureur général turc a présenté des chefs d’accusation à la cour suprême d’Istanbul contre un certain nombre d’officiers de l’armée de l’occupation sioniste dans le cadre de leur participation à l’opération menée contre le bateau turc Marmara confirmant que ce crime ne pourra pas être lavé par les dollars de l’occupation.
La poursuite turque de grands officiers de l’armée de l’occupation sioniste a mis l’occupation dans une confusion totale ; le ministre israélien des affaires étrangères Avigdor Liberman a appelé les pays de l’Union Européenne à ne pas céder à ce qu’il appelle la provocation turque contre « Israël » concernant les chefs d’accusation déposés contre des officiers de l’armée dans l’affaire du bateau Marmara. « Israël » traiterait l’affaire avec beaucoup de retenue a-t-il prétendu : « Mais nous ne permettons pas à la Turquie de menacer nos officiers et nos soldats qui travaillent en accord total avec le droit international et la bonne morale » !!!
Gaza ne les oublie pas
Dans cette deuxième commémoration du massacre la bande de Gaza n’est pas prête d’oublier ses martyrs et ses blessés. Elle reste reconnaissante à l’égard de ceux qui sont venus briser l’injuste blocus imposé contre le peuple de la Bande.
Dans un communiqué dont notre Centre Palestinien d’Information (CPI) a reçu une copie le député du Conseil Législatif Palestinien et le président du Comité populaire pour briser le blocus ont salué les victimes du bateau Marmara leur famille le peuple et le gouvernement de la Turquie dont le premier ministre Receb Tayyip Erdogan. La Turquie reste un modèle de générosité sur tous les niveaux populaires et officiels dans son soutien à la cause palestinienne.
La commémoration du massacre de Marmara devra ouvrir toutes les portes possibles pour des actions très concrètes destinées à mettre fin au siège de Gaza a dit Al-Khodri tout en confirmant que cet injuste blocus continue à faire des ravages dans tous les domaines de la vie dans la bande de Gaza. Y mettre fin signifie rouvrir les points de passage commerciaux de la Bande rouvrir le passage sécurisé entre la bande de Gaza la Cisjordanie et l’aéroport de Gaza construire un port.
A souligner que la flottille internationale « Liberté » était constituée de six bateaux dont trois turcs deux britanniques et un bateau commun de la Grèce l’Irlande de l’Algérie et du Koweït. Il transportait des produits de secours et d’aide humanitaire en plus d’environ 750 personnes militants hommes de loi politiciens journalistes représentant différents médias internationaux.
A souligner aussi que depuis 2007 des associations et des individus opposés à l’injuste blocus imposé contre la bande de Gaza avaient commencé à préparer cette flottille dont à la tête l’Association turque de secours humanitaire.
Les bateaux de la flottille internationale « Liberté » sont partis de plusieurs ports du sud de l’Europe et de la Turquie. Leur point de rassemblement était devant la ville de Limassol au sud de Chypre d’où ils sont partis pour se diriger vers la bande de Gaza le 29 mai 2010 transportant quelque dix mille tonnes d’équipements et d’aides et des centaines de militants cherchant à briser le blocus qui venait entamer sa trois année.
