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Les occupants sionistes tourmentent les étudiants palestiniens

mardi 29-mai-2012

Depuis la Nakba (la catastrophe de 1948) jusqu’à nos jours en passant par la Naksa (la guerre de 1967) toute l’éducation en Palestine les élèves les étudiants les instituteurs les professeurs souffrent de l’occupation sioniste. Cette occupation n’épargne rien pour pousser les Palestiniens vers l’abîme de l’ignorance. Néanmoins en dépit de cette politique infernale les étudiants et leurs professeurs poursuivent tous leurs efforts pour réaliser tous les succès qu’ils peuvent selon les moyens qu’ils ont sous la main. Pour cette raison leur niveau reste insuffisant en comparaison avec les autres nations ; les autres nations assurent à l’éducation tous ses besoins : budgets laboratoires scientifiques ateliers de travail stages. La liste est trop longue pour pouvoir tout énumérer.

Une réelle crise

A l’opposé des autres nations les étudiants palestiniens se trouvent face à beaucoup de facteurs qui freinent leur progrès. Le premier facteur on le comprend facilement est l’occupation sioniste qui se donne tout la liberté de fermer les écoles pendant des jours des semaines des mois voire des années licenciant les professeurs et personnels sous prétexte qu’ils résistent à leur interminable occupation.

En plus de toutes ces arrestations qui peuvent atteindre tout élève tout étudiant ceux qui obtiennent leur baccalauréat sont empêchés de partir étudier à l’étranger.

Amir Abou Arram étudiant à la faculté des médias de l’université de Bir Zeït confie à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que les occupants sionistes mettent des bâtons dans ses roues afin qu’il ne termine pas ses études. Durant sa première année ils l’ont détenu pour une année une année totalement perdue.

Cette arrestation a gâché sa vie universitaire et gâché sa volonté de poursuivre le développement et l’innovation que connaît ce domaine.

Pour sa part l’ex-captif Ammar Asaad de la ville de Naplouse rêvait d’aller à l’étranger obtenir un master et un doctorat si possible mais neuf ans de détention dans les prisons israéliennes ont tué ce rêve si cher pour ce Palestinien.

Assad dit que l’occupation sioniste est un rempart face à tout Palestinien voulant profiter de ses capacités et habiletés scientifiques.

Autres facteurs négatifs

En plus de l’occupation sioniste il y a le problème financier qui étouffe les familles palestiniennes. Leurs enfants ne pourront continuer leurs études faute de moyens. Beaucoup d’entre eux se trouvent obligés de travailler en marge de leurs études ou en les laissant tomber.

Le député Ahmed Moubarak souligne qu’en freinant le Conseil Législatif Palestinien dans son travail durant les années passées le projet de la caisse de l’étudiant universitaire est resté lettre morte.

Moubarak ajoute à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que si le Conseil Législatif Palestinien avait pu travailler à sa guise l’éducation aurait pris son chemin. L’éducation est toujours la priorité des priorités du parlement palestinien. De plus freiner le rôle du parlement freine tout espoir d’encourager les institutions et les associations qui aident les étudiants financièrement.

Un succès malgré tout

Au milieu de tous ces décombres les Palestiniens trouvent parfois le sourire en se réjouissant d’une réussite ici et d’une innovation là à l’instar de deux élèves de l’école de Widad Nasser Ad-Din dans la ville d’Al-Khalil qui ont obtenu la quatrième place sur 1500 participants à la foire internationale « Intel » pour les sciences et la technologie aux Etats-Unis. En effet l’outil « la plante pleureuse » présenté par les deux élèves palestiniennes Assil Chahada et Rawan Iskafi est l’image bien parlante de l’esprit d’innovation des Palestiniens.

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