Urgent

Wed 25-September-2024

La grève de la faim des captifs palestiniens : souffrances et triomphe

lundi 21-mai-2012

Des milliers de prisonniers politiques palestiniens ont poursuivi une grève ouverte de la faim durant quatre semaines complètes 28 jours successifs de combat avec des estomacs vides contre les politiques arbitraires des occupants sionistes contre les occupants sionistes qui les privent de leurs droits des plus fondamentaux. Avec leurs estomacs vides et leur forte détermination les captifs palestiniens ont pu imposer leur volonté. Ils ont obligé l’occupation sioniste à se plier et à répondre positivement à leurs revendications justes. Les estomacs vides ont triomphé de toute la machinerie de l’occupation.

Un véritable triomphe

L’analyste politique palestinien Hassan Abdou confirme que la grève de la faim des prisonniers politiques palestiniens représente un développement important de l’histoire nationale. Elle met les Palestiniens face à un nouveau stade de leur lutte contre l’occupation sioniste. Tous les Palestiniens comprendront comment les captifs palestiniens avec l’arme de la grève de la faim avec leur unité avec leur patience avec leur union autour d’un seul mot ont pu sortir victorieux contre la tyrannie de l’administration pénitentiaire sioniste ; la force du droit et de la volonté a triomphé face à la force de l’usurpateur.

Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) Abdou dit que la force motrice de cette bataille est les captifs palestiniens eux-mêmes. Ce sont eux-mêmes qui ont déterminé l’ordre du jour de toutes les forces ; ce sont eux qui ont mis en place les termes de l’accord ; ce sont eux qui ont tout négocié et conduit la grève ; ce sont eux qui ont résisté ; enfin ce sont eux qui ont la chance de remporter cette grande victoire.

Cela dit il ne faut pas ignorer tout de même ajoute Hassan Abdou tous ces efforts donnés par toutes ces personnes qui ont montré leur solidarité avec la cause des prisonniers politiques palestiniens qui ont pu mettre sur la scène cette cause qui ont partagé leurs souffrances. Ils sont restés tous ces jours de grève dans la tente de solidarité. Beaucoup remarquent cependant que la solidarité n’était pas à la hauteur ; par conséquent si la solidarité avait été plus forte la durée de la grève et les souffrances des grévistes auraient été plus courtes.

L’analyste politique Abdou dit que le libellé de l’accord signé entre les grévistes et l’administration pénitentiaire sioniste est une vraie victoire de la volonté des prisonniers politiques palestiniens. En aucune manière personne ne pourra rabaisser ce triomphe. Les grévistes ont obtenu la plupart de leurs revendications : fin de l’isolement individuel permission aux habitants de la bande de Gaza de rendre visite à leurs détenus arrêt de la prolongation de la « Détention administrative » amélioration des conditions de vie à l’intérieur des prisons sionistes. Parmi les Israéliens eux-mêmes beaucoup disent que la grève de la faim des captifs palestiniens a humilié leurs dirigeants qui se sont vus obligés de se soumettre à leurs conditions.

La présence du médiateur égyptien est très importante souligne Abdou. En effet ce médiateur ne joue pas un rôle que dans ce dossier mais bien dans plusieurs autres dont la dernière transaction d’échange de prisonniers. Voilà un succès supplémentaire que les Egyptiens enregistrent en mettant fin aux souffrances des captifs.

La menace de la résistance persiste

Pour sa part l’analyste politique palestinien Wisam Afifa confirme que l’état d’alerte déclaré dans les prisons et la menace des résistants palestiniens d’utiliser la force ont empêché les occupants sionistes de pointer du doigt les prisonniers. Puis l’intervention arabe et internationale a donné un poids supplémentaire à ce dossier un poids de qualité.

Dans des déclarations faites à notre Centre Palestinien d’Information (CPI) Afifa dit que c’est la première fois qu’un accord est signé entre l’administration pénitentiaire et le mouvement des captifs sous l’égide égyptien.

La participation d’un grand nombre de captifs à la grève dirigée de façon collective a donné des résultats importants souligne-il. Cela aura des effets forts sur le long terme. L’élément-clé de ce succès reste les captifs eux-mêmes sans pour autant ignorer le rôle d’une position unique des factions palestiniennes en particulier les factions résistantes.

Cet analyste politique croit que l’accord comporte deux parties. La première est la réalisation des revendications des détenus. La deuxième est bien symbolique : il est vrai que les détenus restent derrière les barreaux mais la réalisation de la plupart de leurs revendications et l’amélioration de leurs conditions de vie reste tout de même un exploit.

L’image de l’occupation en berne

Pour sa part le spécialiste des affaires sionistes Bassem Abou Attaya confirme que les prisonniers politiques palestiniens restent le premier élément de la grève de la faim eux qui ont été à la base de cette action. Puis il y a ce mouvement de soutien à l’extérieur des prisons. Tout droit acquis par les détenus compte comme une victoire pour eux et apporte un effet négatif sur cet occupant qui veut se montrer démocratique et loyal.

Et la grève a envoyé un message au monde entier lui disant que l’occupant est un hors-la-loi : il tient les Palestiniens sans raison et sans accusation et pratique toutes sortes de crimes à leur encontre.

Il souligne enfin que la presse sioniste accuse les dirigeants sionistes d’avoir cédé aux captifs palestiniens et accepté leurs revendications.

Lien court:

Copied