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Les mères des captifs palestiniens grévistes s’engagent dans leur bataille

mercredi 9-mai-2012

Toute personne qui rend visite à la tente de solidarité installée à la place du Soldat inconnu à Gaza en solidarité avec les prisonniers politiques palestiniens remarque ces femmes ces mères palestiniennes leur résistance leur endurance en dépit de ce temps difficile amer.

Dimanche dernier le 6 mai 2012 le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) est venu rencontrer les mères et les femmes qui entamaient leur cinquième jour de grève de la faim une grève entamée en solidarité avec les leurs avec leurs fils et leurs maris détenus dans les prisons sionistes et en grève de la faim depuis plusieurs semaines.

L’amertume de la vie

« J’aimerais voir mes garçons même une fois dans ma vie avant de mourir » a commencé la mère de Diaa et Mohammed Al-Agha. Le premier est condamné à vie et le deuxième à douze ans de prison ferme. Leur père est mort sans les avoir vus. Il les appelait avant qu’il ne ferme les yeux définitivement.

Depuis six ans la mère elle ne les a pas vus. Même les lettres sont rares. Elle a même perdu tout contact avec le premier ; il est condamné à vie et se trouve toujours en isolement. La dernière communication avec le deuxième a eu lieu quatre jours avant la grève une sorte de punition.

Cette mère de deux captifs est en grève de la faim depuis plus d’une semaine. Elle souhaite avoir soit une vie digne soit une mort digne. Elle ajoute : « Nos enfants se sacrifient pour la cause palestinienne. Le soutien du peuple palestinien et ses factions reste cependant très faible ».

Notre santé et celle de nos enfants

Nous avons rencontré la mère du captif Ahmed Chimali dans la tente de solidarité. Elle aussi est en grève de la faim. Elle est tombée malade mais dès sa sortie de l’hôpital elle est revenue à la tente pour reprendre sa grève : « Notre santé ne vaut rien par rapport de celle de nos enfants ». Elle aussi a perdu tout contact avec son garçon depuis le début de la grève. Elle aussi appelle à une solidarité plus forte ; cette solidarité renforcera très certainement la motivation des captifs palestiniens en grève.

Le sacrifice continue

La femme du captif Salama Moslih condamné à perpétuité et qui a déjà laissé dix-neuf ans de sa vie derrière les barreaux de l’occupation sioniste est en grève de la faim depuis quelque deux semaines : « C’est la moindre des choses face aux sacrifices de nos captifs ».

Dans les prisons sionistes il manque de tout ; l’administration pénitentiaire sioniste étouffe nos captifs souligne Mme Moslih ; nous voulons qu’ils obtiennent leurs droits ; et que nous ayons notre droit de visite que les détenus isolés quittent ces cellules de la mort.

Il est très difficile pour cette dame de cacher la fragilité de sa santé la délicatesse de son corps devenu si maigre en conséquence de la grève.

Mme Moslih souhaite aussi que le soutien soit à la hauteur des sacrifices de nos captifs : «  Qu’attend le monde ? Que nos captifs tombent en martyre ? » dit-elle avec une forte intonation d’amertume.

Elle appelle à mettre en place une commission chargée de mettre sous la lumière du jour les violations des occupants sionistes. Il faut aussi une commission médiatique chargée d’expliquer au monde entier la cause des captifs.

Voilà bientôt trois semaines que Mme Amel Sbetien est en grève de la faim. Pourtant elle n’a personne en prison. Elle est en danger de mort : « Le médecin m’a informée que le muscle du cœur pourrait s’arrêter à tout moment ; toutefois ma vie n’est pas plus chère que celle des captifs ».

C’est un devoir face à ceux qui payent de leur vie afin que nous vivions dignes a-t-elle conclu.

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