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La guerre Al-Forqan : 23 jours d’agressions et 23 jours de résistance

jeudi 29-décembre-2011

Il y a trois ans le 27 décembre 2008 les occupants sionistes ont commencé leur guerre agressive contre la bande de Gaza. Elle a pris le nom de guerre Al-Forqan. Il y avait un avant et il y aura un après cette guerre a dit Ismaël Haniyeh premier ministre palestinien. Cette parole s’est vérifiée avec le printemps arabe.

Les habitants de la bande de Gaza et le monde entier ne sont pas prêts de sitôt d’oublier cette guerre l’agression la plus violente menée contre la bande de Gaza. Durant 23 jours sans répit les occupants sionistes ont utilisé toutes les armes prohibées dont le phosphore blanc laissant des victimes et des dommages plus lourds que ce qu’ont laissé toutes les guerres et agressions menées par ces occupants depuis l’occupation de la Bande en 1967. Pourtant ils n’ont pas réussi à faire tomber le Hamas et à briser la volonté du peuple palestinien.

La veille de l’agression

Les forces sionistes d’occupation ont rompu l’accord d’accalmie déclaré le 19 juin 2008 et ont continué l’escalade de leurs incursions et de leurs assassinats. Puis elles ont commencé à déployer leurs tanks leur artillerie sur toutes les frontières nord et est de la bande de Gaza.

Des bombardements intenses

Les forces sionistes d’occupation ont commencé leur agression leur guerre avec des bombardements très intensifs sur la plupart des sièges du ministère de l’intérieur et ceux des brigades d’Al-Qassam et des factions palestiniennes ainsi que sur des bureaux du gouvernement laissant des centaines de martyrs et de blessés.

Dans ces bombardements les forces aériennes terrestres et maritimes ont participé en tirant des milliers de missiles et d’obus parfois d’une masse d’une tonne. Tous les recoins de la bande de Gaza ont été touchés civils comme militaires.

L’invasion terrestre

Les bombardements ne cessaient pas jour et nuit et huit jours plus tard les forces sionistes d’occupation ont entamé leur invasion terrestre. Elles ont coupé la Bande en plusieurs zones et ont avancé vers les quartiers résidentiels. Durant deux semaines les soldats de l’occupation sioniste ont pratiqué des crimes des plus affreux.

Le phosphore blanc

Des institutions juridiques aussi bien palestiniennes qu’internationales ont confirmé que les forces sionistes d’occupation avaient usé de toutes sortes d’armes même mondialement interdites surtout dans les quartiers résidentiels ce qui confirme la volonté des Sionistes de faire le maximum de dégâts parmi les civils palestiniens.

Parmi les armes prohibées se trouvaient ces obus au phosphore blanc obus couverts par de l’uranium. L’utilisation de ces armes a fait beaucoup de dégâts et a laissé beaucoup de conséquences sur les gens et sur les biens.

Pire des familles entières ont été décimées dont les familles Al-Soumouni Al-Daya Rayan Al-Btran.

Les victimes de la guerre

L’agression sioniste a fait 1500 martyrs et 5500 blessés dont la plupart sont des civils : 318 enfants et 111 femmes ; des chiffres mis en document par le comité central de documentation et de poursuite des criminels sionistes de guerre.

L’agression a touché tous les domaines de la vie de la bande de Gaza : mosquées écoles commerces hôpitaux bureaux officiels… faisant partir en fumée environ deux milliards de dollars. Plus de 50 mille unités résidentielles ont été détruites souvent complètement. Des milliers d’hectares de terres agricoles ont été endommagés.

Les mosquées et les écoles visées !

Selon le ministère des legs et des affaires religieuses 244 mosquées de la bande de Gaza ont été détruites dont 45 totalement.

Les bombardements sionistes ont même atteint les cimetières les cadavres ont été éparpillés.

Et quant aux écoles 181 du ministère de l’éducation ont été détruites 36 écoles de l’UNRWA 67 écoles maternelles des facultés entre autres.

Par ailleurs des dizaines d’instituts officiels et officieux et des établissements industriels ont été détruits.

Ainsi la vie d’un million et demi d’âmes a été exposée à un réel danger. Et pendant la guerre tout leur manquait. La population n’avait rien à se mettre sous la dent.

Une résistance héroïque

Dans ce petit rapport nous n’avons exposé qu’une partie minime du mal que les occupants sionistes ont causé. Malgré cela la résistance palestinienne n’a pas baissé les bras surtout les brigades d’Al-Qassam. La résistance a continué à tirer des milliers de roquettes et d’obus. Les occupants sionistes se sont finalement vus obligés de se retirer de façon unilatérale après trois semaines sanguinaires.

Pour sa part le gouvernement palestinien de Gaza a montré une endurance exceptionnelle. Il a pu travailler dans des conditions des plus difficiles avec ses sièges et ministères bombardés avec l’assassinat de personnalités palestiniennes dont le ministre de l’intérieur Saïd Siyam.

Le gouvernement a continué à assurer la situation sanitaire à payer les salaires et surtout à diriger la guerre médiatique de façon exceptionnelle. Ismaël Haniyeh premier ministre palestinien a prononcé des discours forts reflétant l’échec des occupants sionistes face au mouvement du Hamas et de son gouvernement dans la bande de Gaza. Tout au contraire de la volonté sioniste le Hamas est sorti de la guerre plus fort et plus populaire.

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