La violence des colons sionistes extrémistes au cœur de la ville d’Al-Khalil est devenue un fardeau quotidien. En effet les Sionistes font tout et de façon systématique pour fermer les souks de la ville et pousser vers l’exil les habitants de cette ville arabo-islamique vieille de quelque six mille ans.
Les souks
La ville d’Al-Khalil est connue pour ses souks historiques dont les souks d’Al-Qazzazin (de tissus) d’Al-Labane (de produits laitiers) d’Al-Haddadin (de chaudronniers) de fruits et légumes de Khan Chahin d’As-Sahla d’As-Sikaffiya. Ces souks ont participé à rendre la ville vivante. Ils sont toujours le cœur actif de tout le département.
L’invasion des colons sionistes
Puis les colons sont venus et ont mis la main sur ses quartiers ont confisqué beaucoup de zones sensibles de la ville. Petit à petit la ville a été changée en un grand rassemblement colonial et en une grande caserne permanente. Des dizaines de familles sionistes sont venues y vivre après avoir confisqué des maisons palestiniennes sous prétexte que ces quartiers faisaient partie du quartier des Juifs qui existait jusqu’à l’an 1929.
Ensuite les Sionistes ont même osé mettre la main sur la mosquée Al-Ibrahimi plusieurs écoles historiques dont les écoles Ad-Dob Ossama Ben Monqith plusieurs d’autres sites dont la clinique des Frères Musulmans plusieurs parkings sur le terminus central des bus et sur le centre des légumes au cœur de la ville. Les colons partout dans la ville surtout au cœur de la ville pratiquent leur violence contre les Palestiniens quotidiennement.
Agressions et pertes
Les agressions des colons souvent sanguinaires devenues de plus en plus quotidiennes ont obligé beaucoup de Palestiniens à fermer leurs boutiques dans les souks. 465 boutiques ont déjà fermé leurs portes liste de la chambre du commerce et de l’industrie de la ville d’Al-Khalil à l’appui.
Depuis l’Intifada d’Al-Aqsa la perte causée par ces fermetures a dépassé les trois milliards de dollars. Certains souks ont été totalement fermés après avoir été confisqués par l’armée israélienne ou les colons.
Pendant leurs déplacements vers leur institut religieux à l’intérieur de la mosquée d’Al-Ibrahimi les colons mettent le feu aux boutiques palestiniennes frappent tous ceux qui se trouvent sur leur route et tout cela se passe sous la protection de l’armée sioniste.
Appels de détresse
Les commerçants de la ville n’ont personne pour leur venir en aide. Ils n’ont d’autre choix que de lancer des appels aux institutions internationales et humanitaires à l’autorité de Ramallah vainement.
Le commerçant Hamidan Adïs se plaint de la fermeture de sa boutique et de celles d’autres commerçants depuis une vingtaine d’années qui cause des pertes énormes. Chaque fois qu’ils demandent leur ouverture la réponse est toujours : « Fermeture pour des raisons de sécurité ». Personne ne vient pour leur donne une compensation ou pour les soutenir financièrement.
Hadj Chafiq Abou Afifa avait un commerce de laine. Il a été obligé de fermer toutes ses boutiques ; ni lui ni ses enfants ne peuvent plus pratiquer leur commerce à cause des agressions pratiquées quotidiennement.
Bien que le comité de construction de la ville d’Al-Khalil ait restauré des centaines de maisons palestiniennes à l’intérieur de l’ancien bourg dit un rapporté du comité les propriétaires ne peuvent y retourner à cause des agressions quotidiennes des mesures militaires des portails électroniques. L’armée sioniste elle-même met des bâtons dans les roues du retour des Palestiniens dans leur ville dans leurs maisons dans leurs boutiques. A titre d’exemple parfois les Sionistes ferment les portails électroniques et enferment les centaines de Palestiniens qui sont venus faire leurs achats. Ils restent enfermés des heures et des heures jusqu’à l’arrivée d’une nouvelle décision permettant d’ouvrir les portails !
Les effets négatifs de ce blocus sioniste ne sont pas seulement économiques augmentant la pauvreté des familles habitant dans les anciens quartiers ; ils sont divers. A plusieurs reprises des femmes enceintes ont fait une fausse couche sur les barrages sionistes retenues par les colons et l’armée. Et pour leur part beaucoup d’enfants palestiniens refusent d’aller à l’école étant le sujet d’agressions de la part des colons. Beaucoup de femmes et de filles se sont privées de sortir de chez elles pour la même raison. De plus les mesures sionistes de sécurité les obligent à se dévêtir en public.
Vivre à l’intérieur de l’ancien bourg d’Al-Khalil devient de plus en plus l’enfer. Les Sionistes les colons comme l’armée agressent ses habitants ferment leurs souks. Ils pratiquent le terrorisme d’Etat de façon systématique afin de pousser les Palestiniens hors de leur ville.
