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La joie des détenus libérés dans leur premier Aïd hors cellule

lundi 7-novembre-2011

Le premier jour de la grande fête de l’Aïd Al-Adha Al-Kibir et pour la première fois les détenus libérés femmes et hommes partout en Cisjordanie dans la bande de Gaza dans la sainte ville d’Al-Quds grâce à la transaction d’échange de prisonniers réalisée par la résistance le mouvement du Hamas en particulier ne se réveillent pas avec les bruits des portails des cellules de la voix prétentieuse du bourreau leur ordonnant de se rassembler. Pour la première fois ils se réveillent avec les cris joyeux disant « Allah Akbar » des appels qui vont directement au cœur avec le bonheur garanti. Et le deuxième jour ils ont participé à l’égorgement de moutons.

Une longue absence

Et les détenus libérés de la ville d’Al-Quds dont Ali Al-Moslamani Abou Azzam Abou Chawich et Mme Sanaa Chahada ont la grande chance d’accomplir la prière de l’Aïd dans la grande mosquée d’Al-Aqsa pour la première fois depuis des décennies.

Enfin ils ont été félicités par les centaines fidèles venus accomplir leur prière. Ils ont été embrassés par des parents des enfants des amis. Ils n’y croyaient pas après une absence aussi longue : se voir prier dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Tout le monde invoquait Allah (le Tout Puissant) pour la libération de tous les captifs palestiniens encore retenus dans les prisons de l’occupation israélienne.

Les occupants sionistes ne peuvent que gâcher la joie des libérés de la Cisjordanie et de la ville d’Al-Quds en leur interdisant d’aller accomplir le pèlerinage à la Mecque. Tant pis disent-ils le jour où l’occupation partira viendra et ils pourront dire ce que bon leur semble.

La captive libérée Sanaa Chahada a exprimé pour sa part son grand souhait de voir tous les captifs palestiniens libérés. Elle appelle à ne pas les oublier à être aux côtés d’eux pour les libérer.

En Cisjordanie

Dans le deuxième jour de l’Aïd en Cisjordanie les captifs palestiniens libérés ont commencé leur journée par les cris « Allah Akbar » et avec l’égorgement de moutons des actes desquels ils avaient été privés pendant des décennies.

Et de leur côté les détenus libérés Nazar Al-Timimi Othman Moslih Abou An-Nadji Ibrahim et d’autres libérés de la Cisjordanie ont considéré exceptionnelle cette fête loin de la scène des barbelés et de la voix du bourreau.

Ibrahim Jaber de la ville d’Al-Khalil a passé trente ans derrière les barreaux de l’occupation israélienne. Il se rappelle la manière dont se passaient les jours de fête. On se réveillait face aux murs et aux barbelés. « Malgré tout nous nous félicitions ; nous accomplissions la prière de l’Aïd collectivement pendant la récréation ; nous échangions le peu de gâteaux qu’on avait et les félicitations avant de retourner à nos cellules. »

Joie sans oublier les autres

Et en dépit de la grande joie qui envahit les détenus libérés dans leur premier Aïd ils ne sont pas prêts d’oublier leurs frères restés dans la captivité dans la détention dans les prisons de l’occupation sioniste. Ils ont doublé leur invocation pour qu’ils soient libérés le plus tôt possible. Ils leur ont adressé toutes leurs félicitations pour l’Aïd.

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