En ce mois de novembre nous vivons la cinquante-cinquième commémoration du massacre de Kafr Qassem l’affreux massacre pratiqué par les forces israéliennes d’occupation contre les habitants du village arabe de Kafr Qassem se trouvant sur les frontières entre la Cisjordanie et les territoires occupés en 1948.
Les bandits sionistes pratiquèrent toutes sortes de crimes contre les habitants de ce village de Kafr Qassem et des villages voisins dans le but de leur faire peur de les pousser vers l’exil de prendre leur place. Toutefois ils y restent malgré toutes les conditions impossibles imposées par les autorités de l’occupation israélienne malgré toutes les mesures destinées à leur faire perdre leur identité palestinienne malgré tout.
Charif Hossein du village de Kafr Qassem se rappelle du jour du massacre : « L’après-midi du 29 novembre 1956 la direction militaire sioniste a imposé le couvre-feu sur les localités du triangle frontalier. Elle avait décidé de tuer toute personne se trouvant chez lui. Celui qui retournait de son travail ne sachant qu’il y avait eu un couvre-feu ne trouvait que la mort qui l’attendait ».
« Cette décision ajoute-t-il a laissé quarante-neuf martyrs hommes femmes jeunes et moins jeunes. Ils sont tombés en martyre pour satisfaire la haine et l’envie de tuer des soldats de l’occupation israélienne. »
Crime inoubliable
Les habitants du village de Kafr Qassem et même tous les Palestiniens n’ont pas l’air d’oublier ce que dit le premier ministre de l’époque Golda Meir qui commenta ce massacre sauvage : « Les grands mourront et les petits oublieront » !!
Les habitants du village de Kafr Qassem continuent à commémorer cet crime infernal réalisé par l’Entité sioniste contre des gens qu’elle considère pourtant comme ses citoyens. A l’occasion de cet anniversaire les villageois s’interdisent d’aller travailler ou de se rendre à l’école ; ils parcourent les rues du village en portant les photos des martyrs couronnés de fleurs. Ils visitent leurs tombes en récitant la sourate d’Al-Fatiha et en lançant des mots en proses ou en vers contre l’oubli.
Poursuivre l’occupation israélienne
L’expert en droit Khaled Aghbariya parle du côté juridique du massacre : « Ce qui s’est passé au village de Kafr Qassem ne tombera sous le coup du délai de prescription ; les appels continuent pour poursuivre les occupants israéliens vu que le massacre est un crime de guerre ».
Il ajoute : « Un tribunal de l’occupation israélienne a condamné les criminels de ce massacre d’une amende d’un Shekel symbolique ; ils se moquent du monde entier. Le crime ne peut pas être oublié avec le temps. Cela dépend des Palestiniens qui doivent continuer à poursuivre les occupants israéliens sans relâche ».