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61ème commémoration de la Nakba les Palestiniens s’attachent à leurs droits plus que jamais

mercredi 6-mai-2009

Les occupants israéliens nomment le jour de la Nakba « le jour de l’indépendance ». Cette année on célèbre la 61ème commémoration de ce jour de la Nakba (la catastrophe de 1948) une occasion terrible pour les Palestiniens. Leur mémoire refuse de l’accepter d’accepter les dizaines de massacres de crimes commis pour les chasser de leurs terres pour que d’autres s’installent à leur place. Et ces occupants continuent leurs agissements destinés à annexer plus de terrains.

Les Palestiniens jeunes comme un peu âgés tous refusent toujours de s’installer ailleurs. Ils veulent retourner à leur terre. Ce n’est qu’une question de temps croient-ils.

Assassinat et déportation

Hadja Fatima Al-Sardi est originaire du village palestinien de Borqa. Elle a été chassée par des bandes sionistes en 1948 par la force des armes. Elle se rappelle alors que les larmes ne cessent de creuser son visage :

« Les bandes sionistes ont investi notre village. Ils ont tué tous ceux qu’ils trouvaient devant eux avec sang-froid. Seulement la moitié a pu s’échapper des massacres. Les bandes voulaient nous tuer tous. Nous avons entendu les balles non loin de chez nous. Nous avons aussi entendu les enfants crier et les femmes supplier ».

Un nettoyage ethnique

Hadja Fatima garde encore quelques-unes de ses affaires. La peur nous rongeait et rongeait nos os. C’était une vraie guerre. Nous étions le sujet d’un vrai nettoyage ethnique. Ils nous tuaient sans aucun égard. Ils ont même tué des femmes enceintes. Ils ont osé ouvrir leurs ventres. C’est ainsi qu’ils ont chassé la plupart de la population du village. Et c’est ainsi que nous sommes arrivés au pays de dignité Gaza dit-elle.

Contre l’oubli

61 après la déportation du peuple palestinien les Palestiniens ne sont pas prêts d’oublier leur terre comme l’espèrent les occupants israéliens. Hadja Fatima affirme que le droit au retour restera un droit intouchable :

« Je ne permets jamais à l’Histoire de dire que je céderais ma terre aux maudits Sionistes ». Ce sont les résistants palestiniens qui pourront nous rendre nos terres. Les Sionistes ne comprendront que le langage du feu et de l’acier.

Un dossier chaud

Le droit a retour représente un dossier très chaud. Il s’agit d’un des plus importants principes du peuple palestinien. Un dossier complexe concernant deux tiers du peuple palestinien.

En effet le nombre de Palestiniens déportés en 1948 et 1967 atteint six millions de personnes. 42% d’entre eux habitent dans des pays limitrophes. 46% se trouvent dans les camps de la Cisjordanie de la bande de Gaza et des territoires palestiniens occupés en 1948.

Attachement au droit au retour

Selon un récent sondage 89% des réfugiés palestiniens du Liban sont persuadés qu’ils retourneront à leur patrie tôt ou tard. 11% seulement ne croient plus en cette possibilité.

Dans cette 61ème commémoration de la Nakba les réfugiés palestiniens se rappellent de cette occasion en vivant dans les conditions de la guerre israélienne agressive menée contre Gaza et le blocus imposé par les occupants israéliens. Ces malheurs ne font que renforcer leur attachement à leur terre. Les enfants se rappellent des localités d’où leurs parents et leurs grands-parents avaient été chassés.

Rappelons que les Sionistes ont non seulement déporté de nombreux Palestiniens de leurs villages mais qu’ils ont aussi rasé ces villages pour en bâtir d’autres à leurs places d’autres qu’ils ont nommés à leur façon. Rappelons enfin que plus de 468 villages palestiniens ont été effacés de la carte.

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