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Le départ d’Arafat demeure une énigme à découvrir

mercredi 19-novembre-2008

Il y a quatre ans jour pour jour le président Yasser Arafat nous quitte. Son départ est annoncé dans la capitale française Paris. En 2004 ce départ choque le peuple palestinien déjà choqué de voir leur président tomber malade si rapidement.

Après son départ beaucoup de rumeurs courent parlant de la raison de cette disparition précipitée. Mais la question reste encore ambiguë en suspens.

C’est le soir du 12 octobre 2004 qu’on constate que la santé du président Arafat commence à se détériorer de façon rapide alors qu’il est encerclé dans le siège d’Al-Moqatta’a. Arafat commence et continue à vomir. C’est quatre heures après avoir mangé son repas qu’il ressent une perturbation à l’intestin avec une affreuse diarrhée.

Des proches du président disent que la santé du défunt président a continué de se détériorer pendant deux semaines. N’ayant pas de fièvre on croit qu’il ne souffre que d’un rhume passager. Quinze jours après sa maladie il est transféré à Paris pour recevoir le soin nécessaire. Il y meurt.

Le neveu du défunt Nasser Al-Qudwa et Ashraf Al-Kordi son médecin particulier sont certains qu’il a été empoisonné. Et chaque année lors de la commémoration de son départ une tempête d’accusations s’élève dans le mouvement du Fatah. Les uns accusent les autres.

Jacques Chirac

Bassam Abou Charif conseiller politique du président Arafat dévoile un jour que l’ancien président français Jacques Chirac et ses trois médecins savent que Yasser Arafat est mort empoisonné. Chirac décide de ne pas dévoiler l’affaire ; il pense que cela viendra contre l’intérêt du peuple palestinien.

Abou Charif accuse les occupants israéliens d’avoir tué Arafat avec préméditation de la même façon qu’ils ont tué Wadi’ Haddad en Allemagne de l’Est en 1978.

Il dit : « J’ai averti le président palestinien défunt plus d’une fois que le moment de son assassinat avait été sonné. Les évènements le confirmaient. Les Israéliens en donnaient les signes. Les médias américains en parlaient aussi. Ils disaient que l’Etat d’occupation israélienne avait pris la décision de le liquider de façon à ce que personne ne l’accuse ».

Abou Charif dévoile que Yasser Arafat a absorbé un poison bizarre. Ce poison pénètre le corps par le biais de la langue et fait son effet mortel entre huit et douze mois après son absorption. Il met hors d’état de marche les organes du corps humain l’un après l’autre pour atteindre finalement le cerveau.

L’énigme

Des leaders du mouvement du Fatah s’accusent quant à qui a fait passer le poison. Cela donne l’occasion à des interrogations de s’élever.

Le neveu du président défunt Nasser Al-Qudwa déclare lundi 10 novembre que dans un ou deux ans toute la vérité sera connue. Chaque jour passe une partie de la réalité est connue. Bientôt le moyen de cet empoisonnement sera également connu.

Enfin et en tout cas l’Etat de l’occupation israélienne reste le premier responsable de sa mort. A l’époque il mettait en place des mesures destinées à liquider toute la direction politique du peuple palestinien confirme le neveu du président défunt Nasser Al-Qudwa.

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