Le bureau de l’Organisation des Nations Unies pour les affaires humaines vient de publier un nouveau rapport. Il confirme que les obstacles imposés par l’occupant mettent des bâtons dans les roues des fermiers palestiniens qui veulent atteindre leurs terres et les marchés. Les barrages sont trop nombreux. En outre les points de passage de la bande de Gaza sont fermés. Les attaques des colons israéliens contre les fermiers palestiniens et leurs oliviers s’avèrent s’être accélérées. La saison de cueillette très importante pour les Palestiniens risque l’échec.
Le rapport intitulé « La saison des olives en Cisjordanie et dans la bande de Gaza en 2008 » ajoute que les olives doivent être transportées vers les ateliers de pression en Cisjordanie selon un temps précis pour que le produit garde sa qualité. Néanmoins les obstacles ne jouent pas en sa faveur. Ainsi le coût sera élevé et la date de livraison ne sera pas respectée.
De son côté le blocus imposé sur la bande de Gaza porte préjudice à l’exportation de l’huile d’olive de la Cisjordanie. A titre d’exemple à la fin de la saison 2006/2007 il y avait une surproduction de 7000 tonnes d’huile d’un montant d’environ 28 millions de dollars. Cette quantité d’huile reste invendue une perte considérable pour les fermiers déjà en difficulté.
Plus de saisons
Après plusieurs mauvaises saisons celle de cette année 2008 est bonne. La moitié des familles de la Cisjordanie travaillant dans le domaine semblent être prêtes à participer à la cueillette (octobre et novembre).
Plusieurs membres de certaines organisations internationales de solidarité ont participé ces dernières années à la cueillette une sorte de protection surtout dans les zones de contact entre les agriculteurs et les colons.
Et en Cisjordanie les zones principales de contact sont souvent les fermes d’oliviers se trouvant aux alentours des colonies sionistes. C’est là que les agressions corporelles les vols les déracinements d’arbres les harcèlements sont le plus enregistrés.
Laissez-passer !
Le rapport souligne que des dizaines de milliers d’oliviers ont été arrachés pour construire 725 km de ce mur discriminatoire de séparation. On imagine le dommage que cela fait au domaine.
Le long de ce mur les autorités israéliennes d’occupation ont installé des portails par lesquels les fermiers peuvent atteindre leurs terres. Cependant ils ont besoin d’un laissez-passer pourtant très difficile à obtenir. 80% des agriculteurs n’obtiennent de tels laissez-passer dit une étude réalisée par ledit bureau en coopération avec l’UNRWA.
L’eau est un autre problème. Sa quantité restreinte affecte considérablement la production d’olives.
Finalement le rapport des Nations Unies reconnaît l’importance de l’olive pour l’économie palestinienne pour améliorer le niveau de vie des Palestiniens pour limiter un peu la pauvreté pour la santé pour les enfants…
