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Les journalistes palestiniens victimes quotidiennes de la guerre sioniste contre la presse

mercredi 23-mai-2007

 

Al-Khalil – CPI

L’enlèvement du directeur du journal « Palestine » de son bureau situé en Cisjordanie il y a quelques jours n’est qu’une preuve de la position anti-presse admise par de l’occupation israélienne.

En fait cette occupation cherche à imposer sa politique consistant à étouffer la presse dans le dessein de continuer ses crimes pratiqués contre le peuple palestinien. Les autorités de l’occupation israélienne restent alors en guerre perpétuelle contre la liberté de la presse qui besogne pour mettre la réalité du terrain sous la lumière du jour.

Si les journalistes étrangers et arabes ne peuvent échapper aux violations sionistes de la liberté de presse imaginons alors la position des Palestiniens !

Une cinquième invasion

Les transgressions israéliennes contre les gens de la presse peuvent prendre plusieurs manières. Des assassinats par des balles des forces de l’occupation israélienne à des coups et de l’humiliation en passant par des confiscations d’appareils et de cartes professionnelles des invasions répétées de leurs locaux tous les moyens sont bons pour empêcher les journalistes de pratiquer leurs devoirs.

Plus de dix journalistes ont été tués par les soldats de l’occupation depuis le déclenchement de l’Intifada d’Al-Aqsa confirme une étude statistique palestinienne. Ils ne pratiquaient que leur profession. Et depuis la même date plus de 420 journalistes ont été blessés. On a aussi dénombré plus de 1280 agressions : tirs coups arrestation confiscation et démolition d’appareils de presse. Les locaux d’institutions médiatiques en ont aussi eu leur part. Plus de cent cas d’agressions ont été enregistrés. Et à dix reprises ces locaux ont été bombardés !

L’assaut donné au siège du quotidien Manbar Al-Islah (la Tribune de la réforme) positionné dans la ville palestinienne de Ramallah le 8 novembre 2006 n’est qu’un exemple probant de ces agressions. Les ordinateurs ont été confisqués ainsi que des dossiers et toutes sortes de documents. Et de surcroît le journal a été fermé pour une durée de deux ans !

Aux geôles

De leur côté les cellules israéliennes ont reçu beaucoup de journalistes des dizaines. Beaucoup de journalistes ont été condamnés à des peines de prisons fermes à des amendes seulement parce qu’ils pratiquaient leur devoir médiatique. Le journaliste Nazar Ramadan membre du Conseil législatif palestinien qui réside dans cette fameuse « détention administrative » depuis juillet 2005 sans vraie accusation n’en est qu’un seul exemple.

Le monde ne doit voir la réalité

Récemment plus de 150 fois les Sionistes ont empêché des journalistes d’accomplir leur travail. A titre d’exemple dans la ville d’Al-Khalil des colons ont empêché une équipe de télévision de finir leur film mettant en document les agressions dont les habitants de la vieille ville sont le sujet de la part d’habitants de la colonie de Tel Al-Romaida.

Etrange conduite

Les journalistes palestiniens appellent les institutions juridiques les organisations régionales et internationales des droits de l’homme et les médias internationaux à intervenir pour stopper les transgressions sionistes pratiquées contre eux les journalistes arabes et étrangers pour qu’ils puissent pratiquer leur profession librement. En même temps ils condamnent cette conduite étrange toute nouvelle dans la société palestinienne consistant à enlever des journalistes étrangers de la part de Palestiniens irresponsables. Ces derniers profitent de l’anarchie sécuritaire pour atteindre des profits partisans. En effet l’enlèvement du journaliste britannique Alan Johnston ne fait que tacher la réputation du peuple palestinien et sa cause juste.

Finalement l’affaire du kidnapping a atteint son point insupportable lorsque des milices ont tué des cadres du quotidien « La Palestine » dans la bande de Gaza. Ce crime est l’image d’une escalade dangereuse qui mettra le journalisme entre le marteau de l’occupation israélienne et l’enclume de l’anarchie sécuritaire !

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