Naplouse – CPI
La destruction pratiquée par les autorités de l’occupation israélienne dépasse l’homme pour en venir à la beauté et à l’environnement des territoires palestiniens occupés.
L’arrogance de l’occupation israélienne prive les Palestiniens de l’air de l’eau et même du printemps toujours sous un prétexte sécuritaire. En effet les usines et les colons sionistes propagent leurs produits toxiques sans aucune considération à la santé des Palestiniens et à leur environnement.
Tuerie en lenteur
La zone industrielle sioniste Borkane installée abusivement sur le territoire du département de Silfit en Cisjordanie n’en est qu’un simple exemple. Ses usines polluent continuellement l’environnement la terre l’air l’eau… sans aucun égard pour la santé des habitants palestiniens.
En fait ces usines israéliennes ne cessent de déverser leurs déchés empoisonnés dans les vallées du département en particulier dans celles de Broqine à l’ouest du département de Barqine. Les bergers craignent désormais d’y approcher leurs troupeaux.
Guerre sioniste contre la terre l’air et l’eau !
Les usines n’arrêtent pas de laisser échapper toutes sortes de gaz toxiques dans le ciel du département. L’air y est désormais pollué surtout dans sa zone occidentale contenant les villages de Broqine Masha Dir Ballout Al-Zawia Haresse et Kifl Hares.
Le cancer dans la région dans le village de Dir Ballout et ses localités en particulier a atteint un niveau critique confirment des sources médicales. Or les usines sionistes implantées dans cette région ne respectent aucunement les conditions nécessaires pour préserver l’environnement et la santé de l’homme.
En effet ces usines ont été transférées par les autorités de l’occupation israélienne de l’intérieur de l’Entité sioniste vers les territoires du département de Silfit pour la simple raison qu’elles sont dangereuses pour la santé publique. Bien évidement la santé publique des Israéliens uniquement !
Et de surcroît ces autorités avaient confisqué des milliers d’hectares de terrains palestiniens pour installer des zones industrielles. On en dénombre au moins sept.
Quelle industrie ?
Quand bien même la politique du brouillage médiatique pratiquée par les Israéliens pour cacher les activités de ces usines on sait qu’il y a plus de deux cents cinquante usines sionistes polluantes. La plupart travaillent l’aluminium le ciment le plastique les produits de nettoyage les batteries les insecticides les engrais chimiques…sans parler de ces usines militaires…
Parmi les villes palestiniennes souffrant de ces usines polluantes se trouve celle de Qalqilia. Ses villages du nord Hadja Fondiq Jinsafott et Kaferlaqif sont entourés par les quatre colonies sionistes de Maalih Chamron Jnout Chamront Karnih Chameron et Emmanuel. Ces colonies y font des préjudices beaucoup plus importants que ce que leurs superficies puissent supporter.
Avec un cœur serré l’agriculteur palestinien Abou Mohammed regarde ses oliviers et dit : « Mes oliviers se sont asséchés avant même qu’ils grandissent. La terre aussi. Tout cela est causé par ce que leurs usines nous déversent ».
Environ cinq hectares de terre du village de Jinsafott qui étaient riches en oliviers ont été totalement sabotés par les usines installées sur ses terrains et par leurs déchets liquides salés qui tuent la terre et brûlent les arbres.
Quant aux usines de Jichourie elles sont installées dans le côté ouest de la ville de Tulkarem sur les frontières de la colonie sioniste de Sanaouz. Elles travaillent les produits les plus polluants les plus dangereux pour l’environnement des produits tels que les fibres optiques les gaz inflammables les insecticides…
En 1984 un tribunal israélien a reconnu les effets dangereux de ces usines et a ordonné à leur fermeture. Cinq ans après elles sont encore là et n’arrêtent pas de polluer la vie des Palestiniens.
Effets dangereux
17% des territoires de Tulkarem sont déjà pollués et la zone entourant les usines sionistes ne servent plus à rien. Et même les terres qui se trouvent un peu plus loin souffrent d’une faible productivité. Les pertes des paysans palestiniens s’élèvent à plus de 270 mille dollars estime un rapport du ministre palestinien de l’agriculture.
De son côté le fellah Abou Chaker parle amèrement de la qualité destructrice de ces usines. La qualité de l’air n’est plus la même. Les plantes sont empoisonnées par les produits chimiques crachés par ces usines. Des poussières s’accumulent sur les feuilles et les empêchent de respirer et de grandir normalement. Une perte considérable. Non remboursable.
Enfin personne n’ignore les dangers causés par ces produits polluants sur la santé de l’homme. En effet beaucoup d’habitants des villes de Tulkarem et de Qalqilia souffrent de difficultés de respiration d’asthme de toux chroniques de maux de tête… Et récemment de cancer des poumons.
Ne peut-on parler d’une sorte de guerre menée par l’occupant par ses colons par ses usines polluantes et surtout par les déchés toxiques de ces derniers ?
