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Démolir des maisons palestiniennes à Al-Quds : une stratégie systématique de loccupant israélien

mercredi 21-mars-2007

 

Al-Quds – CPI

Le Centre palestinien de recherche a accusé la mairie de la ville d’Al-Quds (Jérusalem) du fait qu’elle démolit des maisons palestiniennes sous prétexte du manque de permis de construction.

En même temps cette mairie complique la vie des Palestiniens qui veulent obtenir ce permis. Pire encore elle le retire de ceux qui l’avaient obtenu dans l’intention de détruire leurs maisons !

Le Centre des recherches des terrains filiale de l’Association des études arabes dans la ville occupée d’Al-Quds précise que ladite mairie vise non seulement les bâtiments sans permis mais aussi ceux qui avaient obtenu des permis de la même mairie en donnant tout prétexte qu’elle trouve sous la main : le permis est faux falsifié ou basé sur une planification incorrecte ; les excuses ne manquent pas !

De plus la mairie de l’occupation israélienne a réussi à obtenir de la part du tribunal municipal des décisions annulant des permis déjà donnés par le comité local de la planification et de la construction de la mairie souligne un rapport publié par cette association.

Poursuite judiciaire

L’avocat du Centre qui défend la cause des victimes palestiniennes de la mairie et de sa corruption note que cette mairie veut avec de telles décisions coller les erreurs de ses fonctionnaires sur les propriétaires de permis. Cependant la loi israélienne ne permet pas l’annulation d’un permis dès que la construction a commencé souligne l’avocat.

Un cas spécial

Le Palestinien Bassem Krishan dit l’avocat a construit un bâtiment de deux étages ; et lorsqu’il est devenu habitable la mairie a interdit aux propriétaires d’y accéder bien que tous les permis nécessaires aient été donnés par la même mairie dix-sept mois auparavant et que toutes les taxes aient été acquittées ! De plus les inspecteurs de la même municipalité explique Krishan contrôlaient le lieu de construction tous les deux jours !

Tous ces actes ne sont que des prétextes pour des attaques illégales contre l’habitation palestinienne de la ville constate l’avocat.

Selon ledit rapport la mairie de la ville occupée d’Al-Quds a démoli durant le mois de février 21 maisons et a donné 9 ordres de destruction d’amende de confiscation de terrains. De plus trois nouveaux barrages militaires ont été installés. Et à trois reprises des raids ont été donnés à des institutions de la ville d’Al-Quds. Tout cela se passe au moment où la construction du mur de séparation discriminatoire continue étouffant ainsi de plus en plus la ville de partout !

Tal Al-Maghariba

Par ailleurs le rapport souligne que les autorités de l’occupation israélienne continuent leurs agressions discriminatoires contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Elles continuent leurs travaux de destruction du mont de Bab Al-Maghariba de la mosquée dans l’intention de bâtir un point qui dissimulera toute trace historique et religieuse islamique. Ce n’est qu’un pas pour judaïser le chemin entourant la mosquée et adjacent de la mosquée Al-Nabi dans la place Al-Boraq.

Notons que l’organisation mondiale de l’UNESCO a demandé aux autorités de l’occupation israélienne de stopper immédiatement tous travaux au côté ouest de la mosquée d’Al-Aqsa. Cependant ces autorités font la sourde oreille.

Le Centre avertit contre toute tentative de la part de la mairie de la ville occupée d’Al-Quds de duper l’opinion publique internationale et d’alléger la colère suscitée par ses travaux. En effet les grands bulldozers israéliens ont cessé leurs travaux pendant le jour pour laisser la place aux petits engins qui creusent dans le mont de Bab Al-Maghariba durant la nuit.

Le mur de séparation discriminatoire

Le rapport attire l’attention sur la réalité confirmant que les autorités de l’occupation israélienne continuent à étouffer la ville d’Al-Quds en prolongeant le mur de séparation dans le but de la séparer de celle de Ramallah. En fait sur les deux côtés de la rue Dahiat Al-Barid face à l’établissement Al-Ta’aoun les deux derniers morceaux du Mur viennent d’être installés. Ainsi il ne reste que 250 mètres pour que le Mur sépare totalement Al-Quds de Ramallah du côté nord nord-est et nord-ouest. Et dans le quartier d’Al-Barid (le poste) de la ville d’Al-Quds les engins militaires de l’occupation israélienne continuent à prolonger le mur de séparation discriminatoire.

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