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Le choc électrique brûle la peau des captives palestiniennes

mercredi 7-février-2007

Naplouse – rapport spécial

 

La captive Qahira Al-Sa’di est la représentante des détenues de la prison de Talmoud. Elle affirme que l’administration de la prison sioniste afflige aux captives palestiniennes de dures punitions répétées pour un oui et pour un non. Elle n’a aucun intéressement à aucun droit assuré par les accords et les conventions internationaux.

 

Cette réalité du terrain a été confirmée par cette captive lors d’une visite effectuée par l’avocate de l’association Ansar Al-Sajeen Supporteurs du Prisonnier à ladite prison.

 

L’avocate Sna’ Al-Harbawi dans cette visite a rencontré les captives palestiniennes Qahira Al-Sa’di Thoria Hamouri Obayda Abou Aicha et Rima Kalbani.

 

 

Le choc électrique

 

Les captives ont affirmé à l’avocate Al-Harbawi que sans raison ou avec l’administration du centre de détention leur afflige des punitions quotidiennes différentes. La dernière en date de ces tortures injustifiées était le choc électrique pratiqué sur la captive Obayda Oda. Elle qui est en plus enfermée dans une cellule individuelle et qui souffre actuellement d’un état psychique très grave !

 

 

Il est à noter que cette récente méthode de torture est pratiqué avec un appareil tel qu’un talkie-walkie avec une sorte d’antenne. Au bout de l’antenne se trouve des fils et des pièces en cuivre dénudées. Lorsque ces pièces électrocutent la captive par les bourreaux elle entre dans un état d’inconscience durant plus de demi-heure. Ensuite la torturée se réveille en criant gagnée par la terreur. Elle ne peut bouger pendant plusieurs jours…

 

 

Le cas de Obayda Oda

 

Cela fait longtemps que cette pauvre captive palestinienne est isolée. Elle est le sujet de provocations perpétuelles de la part des geôlières sionistes sans coeur. Elles essayent toujours de casser le moral des prisonnières. Sous la dureté des pressions et des tortures Obayda Oda a défiguré son propre visage !!

 

Bizarres punitions pour de bizarres pêchés !

 

L’administration de la prison de Talmoud avait informé les captives d’une liste bizarre de punitions pour de futiles pêchés.

 

Lors de l’appel matinal quotidien toute captive ne se mettant debout même étant malade et sans force sera isolée pour une journée et interdite de visite de sa famille pour une période de deux mois. De plus elle sera obligée de payer une amende de quatre cents shekels !

 

Toute captive ne se mettant debout lors de la tournée de Monsieur le directeur de la prison aura les mêmes punitions. Ainsi que les captives parlant à haute voix en la présence des geôlières !

 

Ces punitions sévères pour des actes dérisoires ont déjà été appliquées contre un bon nombre de captives. Les captives palestiniennes Nasrine Taha Rabi’a Hamayel et Obayre Oda ont été punies par un enfermement dans des cellules isolées pour différentes durées ! Obayda Abou Aycha a à son tour a été punie par une interdiction de visite de sa famille pour deux mois.

 

 

Etat de santé déplorable

 

Sur le niveau de la santé l’avocate Sana’ Al-Harbawi rapporte que les situations des captives vont de pire en pire. Pas le moindre intéressement de la part de l’administration de la prison.

 

Parmi les captives gravement malades se trouve Amel Jom’a. Elle souffre de ses reins malades et de ses doigts fracturés. De plus le disque de son dos l’oblige à ne pas quitter le lit !

 

De son côté Sohad Aslan souffrait déjà de graves brûlures avant son arrestation. A l’extérieur elle recevait le soin nécessaire. Mais à l’intérieur d’une prison sioniste personne ne s’intéresse à son cas.

 

La captive Obayda Abou Aycha pour ses maux au dos l’anémie et ses différentes maladies de la peau n’a que le fameux cachet calmant de « Al-Kamol ».

 

 

Dans la prison de Al-Ramla la situation n’est pas meilleure !

 

Dans cette autre prison sioniste de Al-Ramla les captives se sont plaintes en présence de l’avocate Al-Harbawi de l’escalade pratiquée par l’administration de la prison dans sa politique de punitions imposées à elles.

 

Les détenues informent l’avocate Sana’ Al-Harbawi que les geôlières ont enfermé un bon nombre de captives dans une cellule en les privant de sortir pour la petite récréation journalière !

 

Les autres captives se sont privées de cette sortie. Geste de solidarité avec leurs collègues isolées.

 

La raison de cette punition est autant bizarre que provocatrice. Une captive aurait crié après reçu sur la peau une tasse de café chaud brûlant.

 

L’administration sioniste de la prison prétend que la raison du cri n’était pas le chaud café ; la captive aurait crié de joie suite à la nouvelle parlant d’une opération martyre effectuée récemment dans la ville de Tel Aviv.

 

(Fin)

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