Naplouse – rapport spécial au Centre Palestinien d’Information
Mohi Al-Dine Oda avait toujours voulu être un combattant des brigades du martyr Ezziddine Al-Qassam la branche militaire du mouvement de la résistance islamique Hamas et un captif qassamien dans les camps de l’arrestation.
Le début de l’histoire
Le captif le moudjahid Mohi Al-Dine Ali Oda connu par Abi Malik est né dans le village de Kafr Thaleth près de la ville de Qalqilia le 10/12/1979.
Il a été éduqué dans une famille aisée. Et depuis son enfance il fréquentait la mosquée de son village. Il y lisait le Coran et apprenait ses versets obligeant les croyants à lutter contre l’occupant…
Ses études
Mohi Al-Dine Oda a terminé son baccalauréat avec une bonne mention. Cette mention lui a permis de rejoindre l’université Nationale de Al-Nadjah à Naplouse : à la faculté des sciences division informatique.
Il était connu par sa bonne conduite sa forte croyance son intelligence son allégresse… Le sourire ne quittait jamais son visage. Pour tout cela et pour beaucoup d’autres choses il était l’objet de respect et d’amour par tous ceux qui le connaissaient. Il a été élu comme président du club d’informatique dans sa faculté.
A l’université d’Al-Nadjah le bastion des grands qassamiens Mohi Al-Dine Oda a choisi son chemin. Il a rejoint les rangs du Groupe Islamique. Puis il a monté les niveaux jusqu’au moment où il est devenu le responsable de ce Groupe dans la faculté des sciences. Chaque petite partie de cette faculté est témoin de tous les services présentés par Mohi aux étudiants et tous les efforts qu’il a effectués pour défendre les droits des étudiants.
La famille de Mohi Al-Dine Oda
Mohi a cinq frères et trois sœurs. Leur père est décédé en 1989 où Mohi avait à peine dix ans. Cet évènement lui a montré la sévérité de la vie sans qu’il ne perde espoir ou qu’il ne devienne quelqu’un d’haineux. Au contraire il était bien aimé.
Il aimait tout le monde notamment les faibles. Pour les défendre il ne craignait personne. Pour cette raison il devançait ses camarades. Toujours son Groupe le choisissait pour le présenter dans le rôle de contrôleur.
Les conditions économiques de sa famille se sont changées après que l’occupant avait confisqué une grande partie de ses terrains au profit du mur de séparation discriminatoire. Comme c’est le cas pour autant d’autres citoyens dans les villages et les villes sinistrées par cet horrible Mur.
Son arrestation
La nuit du 12/06/2003 une grande force de l’occupation sioniste soutenue par l’armée de l’occupation a envahi le quartier d’Al-Makhfia dans la ville de Naplouse.
Les membres de ces forces ont envahi le département habité par Mohi Al-Dine Oda avec plusieurs autres étudiants. Ils ont tous été arrêtés sans exception et ils ont été transférés au camp militaire de Hawara. Puis Mohi a été transporté quasiment nu vers les coulisses d’interrogation sionistes et vers les tribunaux d’inquisition. Pas de merci. On n’entendait que les cris des inspecteurs et des chiens policiers sauvages ainsi que les gémissements des moudjahidin captifs. Mohi Al-Dine Oda a connu toutes sortes de torture d’humiliation et de pression psychologique.
Son absence laisse un vide
Il est sûr que Mohi Al-Dine Oda manque aux habitants du village de Thalath. Il était leur bien aimé. Il avait de bonnes relations avec tout le monde. Il aidait les personnes âgées et les moins âgées.
Ses camarades étaient choqués par son arrestation. Or personne ne savait qu’il avait une relation avec les brigades d’Al-Qassam. C’est son arrestation qui a révélé cette réalité. Notamment sa condamnation en prison de vingt ans. Sur ce sujet Abou Asside un de ses collègues à l’université a dit : « Mohi gardait totalement le secret. Il était pour moi comme un grand frère. Je lui racontais tous mes problèmes ».
Abou Asside ajoute : « Il a été jugé et condamné car il était un soldat du Hamas. Un lion d’Al-Qassam à Naplouse la tanière des moudjahidin et des révolutionnaire ». (Fin)
*****