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Fort recul dans le volume d’investissement économique dans l’entité sioniste.

mercredi 7-février-2007

Palestine – rapport spécial

 

L’économie sioniste a connu durant cinquante mois de la bénie Intifada de Al-Aqsa de grands problèmes et crises. Elles étaient les plus lourdes sur l’entité sioniste depuis sa création en 1948. L’effet sur tous les domaines de l’économie sioniste est très clair. L’Intifada a poussé l’économie vers le tunnel de la récession.

 

L’effet de la bénie Intifada de Al-Aqsa sur l’économie sioniste se voit sur les domaines de l’industrie le commerce l’agriculture le tourisme les services la construction…

 

L’économie sioniste a connu aussi un fort recul dans le volume d’investissements aussi bien locaux qu’étrangers. Les investissements ont reculé de façon dramatique ; de 4988 millions de dollars en 2000 à 3520 millions de dollars en 2001. Cela représente un recul de 294 %. Les investissements ont en cours reculés pour arriver à 1648 millions de dollars en 2002 ; 532 %.

 

 

Témoignages de leurs experts

 

L’expert économique sioniste Syfer Blotskar souligne (le journal hébreu Ma’arif le 02/07) que l’année passée de 2004 était particulièrement mauvaise pour les investissements étrangers en Israël.

 

Les investissements étrangers directs dans l’économie israélienne a baissé jusqu’à 850 millions de dollars seulement. Une baisse de 80 % en comparaison avec l’année 2003. Cela représente le niveau le plus bas depuis 1996. La plus mauvaise année de l’Intifada était beaucoup meilleure que l’année passée 2004.

 

Cet expert économique sioniste ajoute : « ce qui est dangereux c’est que non seulement les investisseurs étrangers ont boudé Israël mais également les Israéliens eux-mêmes.

 

En 2004 exactement l’année considérée calme au niveau de la sécurité les investissements des groupes commerciaux israéliens ont investi à l’étranger environ 28 milliards de dollars ; 55 % de plus que l’année précédente ».

 

L’expert continue : « Les investisseurs étrangers ne sont pas venus ; les investisseurs israéliens sont sortis. La conséquence est qu’en 2004 l’économie israélienne a souffert de l’émigration des investissements productifs d’environ 2 milliards de dollars. C’est un phénomène sans précédent dans son volume.

 

Pour les entreprises israéliennes l’année 2004 n’était pas non plus une année de réussite.

 

Pour le futur il n’y a que très peu de projets des grand investissement de grands pays en Israël ».

 

 

Un phénomène maladif sans précédent dans aucun pays industriellement développé

 

Les données publiées au cours du mois de septembre 2004 par le bureau central sioniste de statistiques dévoilent que l’économie israélienne a besoin d’un fort appui pour qu’elle ne perde pas son élan.

 

» L’ombre de la récession économique est représentée par le chômage qui ne baisse jamais. Dans les prix qui ne baissent non plus concrètement. La liste des prix pour le mois de septembre 2004 montre qu’il y a avait une baisse de 02%. C’est une baisse qui a surpris encore une fois la famille économique. En fait depuis plusieurs mois la banque centrale israélienne le ministère de finance et le marché financier attendaient une forte inflation financière. Au lieu de cela la baisse têtue des prix continus ».

 

 

Une inflation négative !

 

Les données économiques en soulignent que pendant les 12 mois séparant le mois de septembre 2003 et septembre 2004 la liste des prix n’a augmenté que d’un niveau marginal de 08 %. Cette augmentation s’est concentrée dans le seul mois d’avril 2004. Cela veut dire que l’économie israélienne a connu une inflation financière négative d’environ 05 %.

 

Ledit expert croit : « C’est un phénomène très maladif qu’aucun pays fortement industrialisé n’avait jamais connu (peut-être un peu au Japon au sommet de sa récession économique).

 

          » Si par exemple un pays comme les Etats-Unis la Grande-Bretagne ou la France avait souffert d’une pareille inflation financière négative comme celle d’Israël l’opinion publique économique aurait tiré la sonnerie d’alarme qu’elle possède ».

 

 

Grande évasion des investissements productifs

 

Selon les données de la banque mondiale la valeur du marché des partitions sionistes est arrivée à 641 milliards de dollars en 2000 : 563 % du produit intérieur total sioniste.

 

Cette valeur a baissé en 2001 à environ 56 milliards de dollars : 501 % du produit intérieur total sioniste.

 

En 2002 elle recule encore pour arriver à 454 milliards. Cela représente 442 % du produit intérieur total sioniste.

 

Nous savons que les pertes dans n’importe quelle bourse peuvent être compensées lorsque les prix augmentent. Par ailleurs le recul en bourse se transforme en une réelle perte lorsqu’il cause l’effondrement de quelques unités économiques. Comme c’était le cas dans l’entité sioniste dans le domaine du tourisme en particulier.

 

Le nombre d’entreprises enregistrées dans la bourse de Tel-Aviv a baissé de 654 en l’an 2000 à 636 en l’an 2001. Avant qu’il ne baisse encore que pour arriver à 615 entreprises en 2002.

 

 

Réalités du terrain

 

L’expert économique sioniste Syfer Blotskar ajoute : « Le gouffre d’investissements étrangers sera encore plus profond si nous ajoutons la vente attendue de la banque Discount.

 

La somme de 250 millions de dollars que le groupe de Brinfimine doit payer contre un simple tas d’actions que le gouvernement avait vendu d’un prix médiocre ne peut en aucun cas améliorer l’image difficile et total ».

 

L’expert ajoute : « Des ministres du gouvernement et de grands responsables de la banque centrale d’Israël essaient d’alléger cette dure information au regard des gens. Ils essaient aussi de dévier leurs intentions en direction des fêtes organisées à l’occasion de vente d’actions des entreprises israéliennes dans la bourse de Tel-Aviv et d’autres marchés financiers notamment le marché du Nasdaq américain.

 

Cependant nous savons que la transaction des actions israéliennes par des groupes financiers étrangers n’ajoute rien dans le fondement productif de l’économie israélienne. Il ne fait rien pour les mains d’œuvre. Il n’ajoute aucune énergie pour encourager l’exportation ».

 

L’expert économique sioniste Syfer Blotskar donne quelques explications en disant : « Les investisseurs étrangers pratiquant des transactions dans le marché financier israélien n’est pas une preuve que le marché a une forte attraction. Ces investisseurs n’y sont que pour effectuer des bénéfices financiers trop rapides.

 

» En fait ce sont les investissements directs dans les outils et les machines qui représentent l’indication réelle et qui attirent la confiance du commerce international dans tous les pays. Cette confiance selon les données de 2004 n’est ne nous est pas donnée actuellement. La grande fuite des investissements productifs d’Israël ne peut être pris que comme un signe de non confiance très inquiétant ».

 

 

L’Intifada de Al-Aqsa et les problèmes sociaux et économique israéliens

 

Sans aucun doute l’Intifada de Al-Aqsa a affecté de façon radicale la construction sociale et économique de l’entité sioniste.

 

Dans le domaine social l’effet de l’Intifada de Al-Aqsa est plus marquant et plus grand notamment avec sa continuation et du fait qu’un Juif ne se sent attaché à cette terre. Et lorsque la sécurité est absente des milliers de Juifs veulent quitter la Palestine pour un voyage sans retour. Ce départ participe à affaiblir un grand principe du projet sioniste basé sur le besoin d’importer le plus possible de Juifs du monde entier vers la Palestine occupée. Il renforce le recul des chiffres d’immigration juive vers la Palestine occupée.

 

Ces éléments sont renforcés par le recul économique sioniste causé directement par l’Intifada.

 

Il est vrai que l’écroulement de l’économie sioniste dans le cours terme est quasiment impossible. Elle a un fort fondement latent. De plus elle est aussi fortifiée par les aides américaines. En effet depuis 1951 jusqu’en 2004 l’aide accumulative américaine est arrivée à 89 milliards de dollars. Ces aides ont sauvé l’économie sioniste durant des crises très dures.

 

Enfin actuellement est-ce les Etats-Unis peuvent continuer à fournir de doses supplémentaires en ce temps où l’économie sioniste et américaine vivent l’état actuel de la Palestine et de l’Iraq ?

(Fin)

 

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