Beit Lahya . CPI
L’agriculteur Abou Ibrahim Badr âgé de 44 ans dit à haute voie : » Nous ne pouvons pas travailler nos terres à cause des pratiques sionistes agressives contre nous » tout en rappelant le cas des deux vieux agriculteurs Hassan Al Shafi’i et Moussa Al Sawarkah qui sont tombés en martyr sur leurs terres agricoles.
Badr a dit : » quel délit a commis ces vieux agriculteurs qui travaillaient dans leurs terres agricoles pour qu’ils soient tués par les tirs d’obus dont l’armée israélienne lance quotidiennement contre nous » en soulignant que la vie des agriculteurs est menacée à chaque instant.
Il a ajouté que ces bombardements ont tué de nombreux agriculteurs et enfants. Ils ont détruit des milliers de terres agricoles et ont provoqué un état de panique au sein de nos familles notamment les enfants sans que personne ne s’occupe de notre mauvaise situation.
Des témoins et des proches du martyr Al Shafi’i ont apporté qu’Al Shafi’i a senti le danger des bombardements de l’occupation israélienne contre les terres agricoles et a toujours averti les agriculteurs d’aller à leurs terres mais le jour du bombardement israélien contre sa terre agicole il a décidé d’aller inspecter et a été tué sur sa propre terre par un obus tiré par les forces de l’armée israélienne.
D’autres témoins ont dit que le martyr Al Sawarkah est tombé en martyre lorsqu’il quittait sa terre agricole à cause du bombardement israélien intensif qui a duré une demie-heure sur cette région agricole.
Dans un autre contexte les agriculteurs de Beit Lahya appelent l’Autorité palestinienne et la Communauté Internationale d’intervenir immédiatement pour les protéger des bombardements israéliens meurtriers.
Ces agriculteurs ont nié les déclarations des soldats de l’occupation israélienne qui prétendent l’existence d’activistes dans ces régions agricoles pour justifier leurs bombardements meurtriers .
Finalement les agriculteurs ont souligné que ces pratiques agressives inhumaines israéliennes visent à les obliger de quitter leurs terres sous prétexte qu’elles se trouvent dans une zone isolée.