Jénine . CPI
La prisonnière libérée Ibtihal Al Sâadi est née en 1986 à Jénine. Elle appartient à une famille composée de 10 personnes : le père et la mère 6 fils et 2 filles. Depuis son enfance Ibtihal rêvait de sacrifier sa vie pour la Palestine et afin de réaliser cela elle s’est jointe au mouvement du Djihad Islamique notamment après le massacre de Jénine.
Ibtihal est une fille intelligente et était excélente à l’école. Elle a été arrêtée par les soldats de l’occupation israélienne le 15 Juillet 2004 et a été conduite à la prison de Salem pour enquêter avec elle.
Elle a qualifié la durée de cette enquête de « catastrophe et d’horrible » de façon que les geôliers israéliens l’avaient humilié en enlevant son foulard la frappant de manière très sauvage sur différentes parties de son corps tout en concentrant leurs coups sur son visage et ses dents.
Pendant les interrogatoires elle a été torturée d’une manière extrêmement sauvage et inhumaine.
Elle a été présentée au tribunal militaire qui l’a condamné à 7 ans de prison. La durée a été réduite à une année et demie après l’appel et a passé toute cette période dans la prison de Talmond.
Pour ce qui est des conditions de cette prison Ibtihal a dit que la cellule où elle a été transportée n’est pas convenable pour les humains.
Les geôliers israéliens qui étaient des hommes et non des femmes venaient 4 ou 5 fois pour nous numéroter chose qui était très pénible pour nous.
La nourriture présentée par l’Administration de la prison était avariée et pleine d’insectes malgré cela nous étions obligées de manger.
De plus l’administration de la prison ignorait complètement l’état sanitaire des prisonnières pour les punir moralement.
Le moment de la libération Ibtihal était heureuse et malheureuse à la fois car elle va être libérée d’un côté mais va laisser de l’autre côté ses amies prisonnières dans cette prison israélienne de mauvaise réputation.
Elle a ajouté : « je n’oublierai jamais les paroles de la prisonnière « Kahira Al Sâadi » qui est condamnée à la vie trois fois » je vais rester ici pour accueillir les prisonnières et leurs dire au revoir alors que personne ne me dira au revoir un jour ».
Ibtihal a fini son discours en affirmant qu’elle ne regrette jamais ce qu’il lui est arrivé car elle croit que le prix de l’indépendance est très chèr et que cela ne se réalisera qu’après la victoire de la résistance contre l’occupant israélien.
