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Le captif libéré Imad Attattira : les soldats de loccupation pratiquent toutes sortes de torture sadique

mardi 6-février-2007

Jénine – CPI

Après quatre ans passés dans les prisons de l’occupation israélienne le captif Imad Mustapha Attatttira retourne à son village natal de Yabod dans le département de Jénine. Il est revenu à son village où il avait connu depuis sa petite enfance le lexique du droit de la liberté du djihad de la dignité.

Al-Attattira 23 ans travaillait comme policier de l’Autorité palestinienne lorsqu’il a été interpellé sur un barrage militaire installé par les forces israéliennes d’occupation entre le village de Yabod et la ville de Jénine le 20 février 2002. Puis il a été condamné à quatre ans de prison en l’accusant d’être membre du mouvement de la résistance islamique « Hamas ».

Pendant son séjour de 65 jours dans la prison de Qadomim pour les interrogations il a été l’objet de toutes sortes de torture pratiquée par les Sionistes. Néanmoins il n’a pas reconnu les accusations qui lui avaient été adressées.


Des soldats sadiques

Concernant toutes ces méthodes de tortures pratiquées dans cette prison de Qadomim Al-Attattira dit qu’elles sont nombreuses. Le captif est souvent l’objet de dures frappes. Il a le droit de ne pas dormir de ne pas manger jusqu’à perdre du poids de manière dangereuse. Et la pression psychologique est un autre aspect du terrorisme pratiqué de façon sadique sans précédent par les soldats de l’occupation israélienne.

Le captif Al-Attattira a quitté le centre d’interrogation sioniste avec plusieurs maladies dont l’hémorroïde causé par l’obligation de rester assis trop longtemps dans une très mauvaise position (Al-Chabah) et à cause du grand froid auquel il était toujours exposé. Il est également sorti avec un ulcère d’estomac en raison de la pollution de l’eau et de la mauvaise nutrition.


La prison désertique d’Al-Naqab

Le captif Attattira après la période passée dans le centre d’interrogation de Qadomim a été transféré vers la prison de Majdo où il est resté dix-huit mois. C’est pendant sa présence dans cette dernière qu’il a été condamné un an seulement après son arrestation à cinquante mois de prison ferme et à une amende de deux mille shekels.

Suite à cette condamnation il a été déplacé vers la prison désertique d’Al-Naqab. Il y a été poussé dans des cellules pleines d’insectes et de rats. La mauvaise nutrition en parlant de la qualité comme de la quantité rongeait les détenus. En effet pour cinq prisonniers il n’y avait qu’une boîte de yaourt. Et pour trois d’entre eux il n’y avait que deux couvertures pour se protéger contre le grand froid affirme le captif libéré Al-Attattira.


Toutes sortes de maladies

Le captif Al-Attattira indique que beaucoup de captifs souffrent de toutes sortes de maladies causées par les dures frappes données par les bourreaux sionistes par la mauvaise nutrition par la négligence donnée à leur santé. L’administration pénitentiaire ne donne à toutes leurs maladies aussi graves soient-elles qu’un ou deux cachets d’Alcamol. Miraculeux et très efficace ironise-t-il.

Néanmoins la période passée dans la prison d’Al-Naqab lui était bénéfique au niveau de l’expérience dit-il. Il passait son temps à lire et à apprendre le saint Coran à faire des stages culturels et religieux à pratiquer toutes sortes possibles de sport.


La relation entre les captifs et l’administration pénitentiaire

Elle était toujours tendue cette relation entre l’administration de la prison souligne le captif Al-Attattira. En effet cette administration imagine et invente toujours de nouvelles méthodes pour terroriser et torturer les captifs. Frappes isolation inspection à nue pression psychologique… tout est bon pour rendre impossible la vie des captifs palestiniens.

A plusieurs reprises les résidents des prisons sionistes ont entamé une grève de la faim dont celle de 2003 qui a duré un mois. Elle a été pratiquée en solidarité avec les captifs des prisons sionistes centrales qui souffraient de la politique d’isolement ainsi que pour protester contre la mauvaise qualité de la nourriture. Contre la mentalité cynique des Sionistes la condition d’incarcération non seulement ne s’est pas été améliorée mais elle s’est de plus détériorée.

A la fin de l’année 2004 une autre grève d’une duré de dix jours a été entamée en protestation à la plaque isolant les captifs de leurs familles en visite indique Attattira.


Les soldats sionistes déchirent le saint Coran

Le captif Al-Attattira souligne que le 20 février 2003 les soldats de l’occupation israélienne ont investi les divisions de la prison de Majdo. Ils y ont lancé des bombes lacrymogènes pour en mettre cinq en feu dont la cantine et un camp. Après avoir transféré cinq détenus à la prison désertique d’Al-Naqab ils ont coupé le courant l’eau. Les soldats ont aussi osé déchirer une copie du saint Coran affirme-t-il.


La cause des captifs

Enfin le captif libéré Al-Attattira appelle l’Autorité palestinienne toutes les factions de la résistance palestinienne et tous les établissements juridiques et humanitaires à s’intéresser sérieusement aux captifs pour les libérer pour exposer leur cause à toutes les scènes arabes islamiques et internationales. Il a aussi appelé tous les médias à donner un peu plus d’importance à cette cause et à dévoiler les mesures sadiques pratiquées par les autorités sionistes à l’encontre des Palestiniens internés dans leurs prisons.

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