Naplouse – CPI
Du fait de la continuation de la persécution sioniste en Cisjordanie et dans la bande de Gaza le niveau de pauvreté n’y cesse d’empirer. En effet le bureau central palestinien de statistiques y a réalisé une étude d’observation du niveau de vie auquel est arrivé la famille palestinienne.
Lo’ï Chabana le directeur du bureau affirme que la nourriture reste la première occupation de la famille palestinienne. Le problème financier et celui du travail et de l’éducation viennent ensuite.
Les stratégies de la famille pour faire face à ces problèmes n’ont pas beaucoup changé. Elle essaie toujours de mettre à plus tard le payement de ses factures. Les salaires n’étant pas dans la plupart du temps suffisant pour subvenir aux besoins de la famille elle est souvent à la recherche d’un emprunt ou d’un travail supplémentaire.
L’étude réalisée par ledit bureau concerne le dernier trimestre de l’année dernière 2005. Et 3.934 familles palestiniennes ont été prises en compte.
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Des indications générales
Tout d’abord comme nous venons de voir les stratégies de cette famille pour faire face à ces problèmes n’ont pas beaucoup changé. Elle essaie toujours de remettre à plus tard le payement de ses factures. Les salaires n’étant pas dans la plupart du temps suffisant à subvenir aux besoins de la famille elle est souvent à la recherche d’un emprunt ou d’un travail supplémentaire.
Et puis l’UNRWA les établissements de l’Autorité palestinienne dont le ministère des affaires sociales les familles les amis sont les premières sources d’aides à ces familles. Néanmoins les salaires et les rentes privées restent ses premières sources financières. Les blocus et les barrages sionistes attribuent beaucoup à la montée des frais des services de la santé.
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Les dépenses familiales
L’étude montre que 478% du nombre de familles dans les territoires palestiniens se sont retrouvées obligés de baisser leurs dépenses essentielles dont celles concernant la nourriture et les vêtements. 93.6% des familles ont fait des économies sur leurs achats de vêtements. 80.9% sur la nourriture. 96.4% sur la consommation de viande. 93.1% sur la consommation de fruits. 83.9% ont même baissé leur nourriture en général !
Une stratégie de résistance économique
Toujours selon ladite étude les familles palestiniennes ont appliqué différentes stratégies pour faire face à la baisse de leurs revenus. 63.6% d’entre elles ont remis à plus tard le payement de leurs factures. 48% se sont retrouvées obligées de baisser leurs dépenses mensuelles générales.
En ce qui concerne la possibilité de résister dans le temps à venir 29.5% des familles des territoires palestiniens croient pouvoir résister pour les douze mois à venir. Cependant 14.2% ne savent même pas comment faire pour subvenir à leurs besoins essentiels leur situation économique étant déjà très grave !
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Les aides humanitaires
Les résultats de l’étude indiquent que 27.2% des familles des territoires palestiniens ont reçu durant le dernier trimestre de l’année dernière 2005 une aide de quelque nature qu’elle soit. Cependant 67.2% ont exprimé leur vrai besoin d’un soutien.
L’UNRWA reste la première source de ces soutiens en présentant 58.4% du total des aides. Par contre 15.6% de ces aides viennent des établissements de l’Autorité palestinienne dont le ministère des affaires sociales. Les familles les parents et les amis sont pour 11.6% les syndicats des ouvriers pour 8.1% et les associations de bienfaisances pour 4.4% de ces aides.
Les priorités des familles
L’étude montre que la nourriture reste la priorité des priorités pour 37.1% des familles le travail pour 21.3% l’argent pour 20.2% l’éducation pour 8.3% les services de santé pour 5.4% des familles sondées.
Les services de la santé
L’étude affirme que les barrages militaires sionistes se trouvant partout dans les territoires palestiniens constituent un vrai obstacle pour atteindre les services de la santé pour 28% de ces familles. Par contre 37.3% d’entre elles trouvent en l’état de siège imposé abusivement par les Sionistes le vrai obstacle.
