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Des convoitises sionistes illimitées à Qalqilia

mardi 6-février-2007

Qalqilia – CPI

Les opérations d’assassinats de terrorisme d’arrestation de déportation d’habitants et de destruction de maisons sont des moyens entre autres utilisés par les forces israéliennes d’occupation dans sa guerre pratiquée à l’encontre du peuple palestinien sans arme. En effet tout est bon pour que les autorités sionistes transforment la vie de tout Palestinien en un enfer insupportable…

A l’instar de tous les villages et villes de la Cisjordanie depuis le déclenchement de l’Intifada d’Al-Aqsa en septembre 2000 Qalqilia est le sujet d’opérations perpétuelles d’agression sionistes à cause desquelles des centaines de ses habitants sont tombés en martyre ont été blessés ou emprisonnés dans des lieux manquant de toutes les conditions nécessaires pour une vie humaine à peine correcte.

Le département de Qalqilia souffre de ce mur de séparation discriminatoire qui avale de grandes surfaces de ses terrains. Les barrages militaires l’encerclent de partout. Il souffre aussi de ces points de passage où les forces israéliennes d’occupation pratiquent toute sorte d’injustice et de supplice à l’encontre des citoyens palestiniens dans une guerre ouverte contre eux et contre leur droit d’exister sur leurs territoires.


Le passage du Nord : un point d’humiliation

Le point de passage du Nord est appelé par certains « le passage des ouvriers » et par d’autres « le passage d’humiliation ».

Il se trouve sur la route menant aux villages d’Al-Mothalath (le triangle) à l’intérieur des territoires palestiniens occupés en 1948. Ce point de passage a été ouvert au début du mois de janvier 2005 pour faire passer les ouvriers les commerçants et les cas de maladies difficiles. Pour le traverser les citoyens du département de Qalqilia et Silfit ont besoin de permissions données très difficilement par les autorités de l’occupation israélienne.

Selon les ouvriers palestiniens le passage s’ouvre à quatre heures du matin pour être fermé à 19 heures. Bien évidemment les samedis et les jours de fêtes sionistes il sera fermé !

Et selon les prétentions sionistes ce point permet à trois cents personnes par heure de passer. Pourtant ils ne font passer que soixante-dix personnes dans le meilleur des cas à cause de toutes les complications humiliantes qui y sont pratiquées par les Sionistes. Le Palestinien doit traverser un passage exigu équipé de façon exagérée de toute sorte d’appareils d’inspection. Et puisque tout cela ne serait pas suffisant pour les Sionistes afin d’humilier les passants les soldats de l’occupation israélienne les traitent de façon sauvage et inhumaine.

Si par malheur un Palestinien qui n’aurait pu arriver à temps avant la fermeture du point (à 19 h) pour quelque excuse que ce soit son autorisation sera déchirée et le citoyen n’aura plus jamais le droit d’y passer.


Le tunnel de Habla

Afin de pratiquer encore plus de pression sur les Palestiniens les autorités de l’occupation israélienne ont creusé un tunnel reliant la ville de Qalqilia à ses villages de sud. Ce tunnel qui coupe le village de Habla est dirigé par l’humeur les soldats sionistes qui contrôlent ses portails et transforment tous les villages en une grande cage bien fermée.


Le mur de séparation discriminatoire

Le mur discriminatoire a de son côté transformé Qalqilia en une grande prison. Ce mur est le plus mauvais et le plus étrange. Il est d’une hauteur de huit mètres entouré par des tranchées plusieurs chemins plusieurs tours de contrôle militaire. Découpant le département en plusieurs morceaux il renforce de plus en plus les souffrances de la population.

La longueur du mur est de quatre-vingt sept kilomètres. Sa construction a englouti 400 hectares de terrains de Qalqilia et a causé le déracinement d’environ quatre-vingt mille arbres fruitiers. De plus 5500 hectares de terrains agricoles se trouvant autour de Qalqilia et des villages de Jaiosse Flama et Azzon Al-Atma ont été détruits ou endommagés.

Par son trajet spiral le mur de séparation discriminatoire a provoqué une déchirure territoriale ; l’étudiant le professeur l’ouvrier et le fonctionnaire (palestiniens) ne savent pas comment arriver à leurs terrains à leurs écoles ou à leurs lieux de travail…


Des convoitises sionistes de toute sorte

Derrière toutes ces mesures sionistes résident des convoitises militaires. En effet la ville de Qalqilia se trouve sur la mer et bien proche du triangle palestinien occupé composé des villages d’Al-Tira Al-Tiba et Al-Aine.

Pour sa position stratégique Qalqilia aussi bien département que ville est l’objet de toutes les convoitises de la part des Sionistes. Et depuis la fin des années soixante-dix ils font tout pour confisquer les terrains de ce département palestinien et pour l’entourer par des colonies sionistes telles que Zofine par le nord Alfih Mincha par le sud Karnie Chamroune par l’est Oranit Cha’arie Takfa et Al-Kana par le sud. Bien évidemment ces colonies ont été installées sur des terrains palestiniens confisqués de manière injuste.

En plus des convoitises militaires il y a la question des eaux. En fait Qalqilia se trouve sur un bassin aussi bien riche que célèbre. Pour réserver les eaux palestiniennes pour eux seulement les Sionistes ne permettent aux vrais propriétaires d’en profiter que d’une quantité bien limitée. En revanche ils ont creusé sept énormes puits pour pomper les eaux palestiniennes. Les eaux volées viennent aux 25% du besoin total des Sionistes !

Les Sionistes ont tout fait pour transformer Qalqilia et les villages avoisinants en un simple marché consommateur de leurs produits. Et en rendant la population de Qalqilia de plus en plus pauvre ils les exploitent en les faisant d’eux des ouvriers bon marché. En effet avant la construction du mur de séparation discriminatoire environ dix-neuf mille ouvriers palestiniens traversaient chaque jour les frontières pour aller travailler dans les territoires palestiniens occupés en 1948.

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