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Lingénieur Hassan Al-Kik a vécu pour défendre le droit et les principes de toute la Nation Musulmane

mardi 6-février-2007

Naplouse – CPI

« Le cœur a enfin trouvé son calme après une longue vie consacrée à défendre les droits et les principes fondamentaux de la Oumma (la Nation Musulmane). Il portait l’étendard de l’honnêteté et de l’impartialité et du conseil en aimant les autres et leurs intérêts ». Ainsi le mouvement de la résistance islamique « Hamas » a annoncé dans un communiqué la disparition de l’ingénieur Hassan Suleimane Al-Kik.

Al-Kik était membre du bureau du groupe des Frères Musulmans membre du comité fondateur du mouvement du Hamas membre du conseil des secrétaires généraux des universités et des facultés de la patrie membre des comités administratifs des écoles et des établissements privés de la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem). Al-Kik est en fait parti à son Seigneur Allah le Tout Puissant dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) le 18 février 2006.


Le sage de la Palestine

Abou Islam une éminente personnalité de la ville de Dora et le frère du défunt Hassan Al-Kik dit :

« Yassine était le cheikh de la Palestine et Rantissi était son lion. Le défunt Abou Suleimane (l’ingénieur Hassan Suleimane Al-Kik) était véritablement le sage de la Palestine »

« Le défunt était un des fondateurs du mouvement de la résistance islamique « Hamas » qui a participé à l’écriture de sa charte. C’est lui qui a choisi au mouvent son nom « Hamas » tiré du dictionnaire Al-Qamous Al-Mohid.

Hassan Kik est né au village d’Al-Bordj dans la ville d’Al-Khalil en 1940 où il a fait ses études primaires dans les écoles de son village. Ses études secondaires dont son BAC industriel à Amman la capitale jordanienne.

Il a obtenu sa maîtrise d’ingénierie en mécanique en 1966 de l’université de Bagdad avec une mention « excellente ».

Abou Islam souligne que son frère défunt portait en lui tous les soucis de la société palestinienne et du mouvement islamique. Depuis 1966 il a travaillé comme étant le directeur du lycée industriel dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) appartenant à l’association du comité de l’orphelin arabe. De 1970 à 1986 il a occupé plusieurs postes au syndicat d’ingénieurs.

Le défunt Hassan Al-Kik était aussi membre actif dans plusieurs instituts comme l’association de l’orphelin arabe de l’enfant de la science et de la culture…

Plusieurs études et recherches ont été présentées par le défunt dont son étude sur l’éducation industrielle en Cisjordanie ainsi que l’éducation industrielle dans les territoires palestiniens occupés… Il a participé aussi à plusieurs conférences et rencontres scientifiques internationales.


Un combattant prêcheur

Abou Islam souligne que le défunt Abou Souleimane a commencé à travailler tôt pour l’Islam. C’est en 1956 qu’il a rejoint le groupe des Frères Musulmans après son retour de l’Iraq où il a fait ses études ainsi que sa participation à la fondation du mouvement de la résistance islamique « Hamas ». Il a été arrêté à plusieurs reprises et interné dans les prisons de l’occupation israélienne mais il sortait à chaque fois plus fort et plus endurant.


Le père des orphelins

Le docteur Abdou Al-Halim Al-Hanbali le président du Comité de la Zakat au département de Naplouse indique qu’il connaissait le défunt Al-Kik depuis plus de trente ans. Il l’a qualifié d’homme de sciences qui a travaillé dans plusieurs domaines scientifiques académiques éducatifs pour servir le développement du peuple palestinien.

Al-Kik a beaucoup travaillé pour conserver l’existence arabe et islamique dans la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem). Il était un vrai obstacle aux complots de judaïsation. Concrètement il mettait tout en œuvre pour trouver des solutions aux habitants d’Al-Quds afin qu’ils puissent avoir leurs propres maisons.

En ce qui concerne les orphelins sa disparition a été une perte irremplaçable pour eux car Il a toujours œuvré pour qu’ils eussent leurs droits sociaux économiques éducatifs et humains… Il profitait de ses bonnes relations avec les Koweïtiens et les Allemands pour apporter des soutiens financiers à la Maison d’Orphelin.


Un penseur

Quant au docteur Khédir Sondak conférencier à l’université nationale d’Al-Najah il dit que le mouvement islamique a perdu après la disparition de l’ingénieur Al-Kik un penseur une école un leader…

Il affirme que le défunt a beaucoup travaillé pour servir les étudiants qu’il a beaucoup aidé afin qu’ils accomplir leurs souhaits de continuer leurs études supérieures.

Sondak affirme que le mouvement islamique et le peuple palestinien en général ont beaucoup perdu après sa disparition et celle du penseur Naji Sabha l’historien du mouvement des Frères Musulmans en Palestine.

Al-Kik était un vrai père frère ami et un penseur indépendant ajoute enfin Sondak.

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