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Une Histoire sanguinaire dans le bande de Gaza. Comment se remémorent les sionistes dans la bande de Gaza après leur ret

mardi 6-février-2007

Gaza – CPI.

 

Le jour d’après retrait de leur armée les sionistes  ont l’air d’avoir reçu un  coup dur qui les a enfin réveillé de leur long sommeil. Les écrivains journalistes et analystes israéliens découvrent en effet que leur Historique imbibé de sang à Gaza commence en 1948 lorsque l’aviation a bombardé la ville a plusieurs reprises. Suite à la guerre la région devient une base d’assaut pour les unités des Fedayins et des volontaires palestiniens et égyptiens qui semèrent la mort dans les territoires du sud. Certains d’entre sont même parvenus à arriver aux portes de Tel Aviv. Lors de la bataille du Sinaï en 1956 l’armée israélienne a occupé Gaza pendant plusieurs mois mais au printemps 1957 « Israël » s’est trouvé dans l’obligation de se retirer sous les pressions américaines soviétiques et des Nations-Unis ; « Israël » s’est alors maintenu en dehors des frontière de 67. Et lors des préparations à la guerre de six jours le ministre de la guerre de l’époque : « Moshé Dayan » a prévenu : « n’occupez pas Gaza. »

 

 

Le plan de bataille prévoyait d’encercler la ville de tous les cotés ainsi la prise de la ville ne fut pas une partie de plaisir pour les forces armées de l’occupation.

Voila pourquoi l’ordre a été donné de ne pas occuper la bande de Gaza en début de bataille. Néanmoins Moshé Dayan comme ses autres compatriotes ivre de joie par la réussite militaire a fini lui aussi par donner l’ordre de contrôler Gaza. Mais il annonçait déjà qu’Israël aura à payer le prix de cette décision et qu’il sortira humilié de la bande.

 

Au début de la guerre la bande de Gaza fut occupée mais le prix en a été payé : de lourdes pertes israéliennes et une résistance acharnée. Le nombre des résidents dans la bande atteignait dès 1967 les 35000 habitants. Leur densité est parmi les plus importantes au monde : 1000 habitants au kilomètre carré. Les Israéliens se rappellent aujourd’hui que c’est à Gaza qu’a commencé la première Intifada en décembre 1987 et que depuis ce jour la guerre se poursuit de toute ses forces même si par moment on connaît des périodes d’apaisements.

 

La deuxième Intifada déclenchée en 2000 a entraîné un tournant dans la pensée israélienne et dans la théorie sécuritaire et militaire. La plupart des chefs militaires de l’Etat hébreu considèrent que cette théorie a aggravé la situation et a permit un véritable état de guerre. En effet malgré la campagne des assassinats ciblés lancés à l’encontre de dizaines de résistants et leaders politiques et militaires l’Etat occupant a enduré de très lourdes pertes qui dépassent toutes celles qu’Israël a subit face aux états arabes : ainsi en 38 ans d’occupation et d’après les statistiques sionistes : 193 soldats et 75 colons ont trouvé la mort dans la bande de Gaza jusqu’à ce qu’arrive le plan de séparation de Sharon et c’est alors que débute le grand tournant dans ce courant de pensée.

 

A propos de ce concept Ozi Peteriman reporter au Haaretz dit dans son article du 11/9/2005 : « après 38 ans l’occupation s’écroule et s’évapore. Le contrôle l’oppression et l’asservissement d’un autre peuple s’écroulent eux aussi devant sa soif de liberté et d’indépendance et face à la guerre terroriste qu’il a mené. »

 

L’éditorial de Haaretz daté du 12/9/2005 affirme sous le titre : « retour à des frontières raisonnables » : « en jetant un coup d’œil vers la passé vers les années d’occupation nous ne pouvons que constater que la voie prise était absurde non seulement elle n’a pas permit la réalisation du moindre objectif national mais elle a de plus entraîné des dégâts très importants au sein de l’Etat la société et l’économie. » ajoutant : «  le régime de l’occupation a laissé son emprunte négative sur les valeurs et les principes de la société des milliers d’hommes ont été offerts sur l’autel du sacrifice pour défendre ces valeurs et des milliards ont été gaspillé pour mettre en place des colonies qui ne bénéficiaient pas des moindres fondements pour subsister. »

 

Un petit nombre d’individus ont prévu lors des premières années de l’occupation en 1967 les dangers et les résultats négatifs d’une telle occupation. Ils ont d’ailleurs appelé à ce que cette terre soit considérée comme une créance qui sera rendu plus tard dans le cadre de négociations pacifiques. Cependant les gouvernements successifs israéliens les institutions gouvernementales et la majeure partie de l’opinion ont été aveuglé d’une manière que l’on ne peut comprendre lorsque l’on jette un coup d’œil en arrière sur les évènements passés.

Le journal considère que l’importance cruciale du retrait de Gaza ne réside pas uniquement dans le départ d’une région dense et source de « terrorisme » mais c’est aussi un premier pas vers une réduction des territoires israéliens pour atteindre des frontières raisonnables.

 

L’écrivain israélien dans Yediot Ahranot « Sima Kadmone » écrit sous le titre « l’erreur et la punition » : « voila ce qu’est Gaza… une surdose d’imbécillités et d’inutilité des prévisions absurdes et l’absence de clairvoyance c’est le gaspillage de la vie de nos jeunes pour un objectif inaccessible. Voila ce qu’est Gaza c’est l’erreur et le punition de tout les gouvernements israéliens. Voila le prix sanguinaire que l’on a payé à cause de cet endroit maudit. Dans ces ruelles nous avons laissé nos chers fils et dans ces mêmes ruelles des forces humaines sont apparues afin de résister à l’exploitation coloniale dans sa plus détestable image. ».

 

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