Fri 20-September-2024

L’œuvre de la résistance et la débandade sioniste

mardi 6-février-2007

Gaza – CPI

 

Le retrait de l’armée de l’occupant et des agresseurs sionistes de la bande de Gaza n’a pas été conséquence d’un hasard ou d’une faveur de la part de Sharon. C’est en effet lui qui planifiait à la séparation et la retraite de la bande de Gaza et du nord de la Cisjordanie. Cependant ce geste intervient dans le cadre de l’échec du projet sioniste et sharonien. Ce projet projetait néanmoins à élargir les frontières d’ « Israël » et non à se retirer de territoires occupés précédemment.

 

En effet au travers des années d’occupation le peuple palestinien a donné en persévérance et en sacrifices. C’est grâce à cela que la résistance palestinienne a pu obliger l’autorité occupante à modifier ses plans et détruire ses colonies bâties précédemment et a procédé au repli des habitants parmi les agresseurs et ses armées d’occupation.

 

« Netzarim » et « Tel Aviv »

 

Les évènements de l’Intifada ont débuté en force le 28 septembre 2000. C’était le temps du chef du gouvernement de l’occupation du parti travailliste « Iyhoud Barak » qui a tenté de l’affaiblir par les moyens les plus impitoyables. Mais il ne réussit pas et son régime tomba pour être succédé par celui du « Likoud » avec en tête du gouvernement de l’occupation Ariel Sharon qui a alors dit sa célèbre phrase :  « Netzarim est comme Tel Aviv ».

 

Cela faisant allusion a l’importance de sa colonie Netzarim isolée dans la bande de Gaza. Sharon a ainsi promis aux sionistes de travailler à sauvegarder leur sécurité et   à la suppression de l’Intifada de AlAqsa. Il leur promit également d’arriver à ses divers buts dont aucun ne s’est réalisé. Les opérations de la résistance se sont perpétuées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza et a frappé divers buts à l’intérieur des villes de la carcasse sioniste.

 

Ces opérations ont continué malgré les plans de Sharon « Les 100 jours » « Le mur protecteur » qu’il a mis en place contre le peuple palestinien persévérant toujours face aux crimes terroristes sionistes.

 

Ensuite les opérations de résistance spéciale qu’accomplissaient les factions de la résistance palestinienne à Gaza se sont intensifiées. L’Intifada de AlAqsa est entré dans une ère nouvelle d’affrontement lorsque la résistance a réussi a frappé les autorités sécuritaires sionistes en une série d’opérations spéciales ayant pour but les colonies et les points militaires sionistes. Malgré les décisions les protections et les frappes que l’armée de l’occupation a lancées contre la résistance malgré les attaques et agressions que cette armée a conduites la résistance s’est perpétuée et a conçu de nouvelles œuvres.

 

L’assaut des colonies

 

Ainsi aucune colonie de la bande de Gaza ni aucune des positions militaires qui l’entourent n’ont pu éviter les attaques de la résistance dont les moyens se sont diversifiés : l’assaut des colonies les tirs de mortiers et de missiles l’utilisation des explosifs faire sauter les engins militaires et les chars « Mirkavah » le creusement de tunnels l’explosion de lourdes charge d’explosif sous les positions de l’armé d’occupation.

 

La résistance palestinienne avait débuté ses opérations spéciales dans la bande de Gaza avec l’opération de l’assaut de la colonie « Kfar Darom » la plus ancienne des colonies. Cette opération avait été effectuée le samedi 18/12/2000 par le martyr Bahaa AlDine « Abou Al Saiid » du camp de réfugiés « Al Maghzy ». Deux sionistes avaient trouvé la mort dans cette opération revendiquée par les sections de Al Nasser Salah Al Dine.

 

Les brigades du martyr « Ezziddine Al Qassam » ont ensuite procédé à l’attaque de la colonie de « Kfar Darom » : deux sionistes morts neuf autres blessés tel a été le bilan de l’opération. Elle fût perpétrée près de la colonie par la détonation d’une charge explosive dirigée sur un camion roulant dans une colonne de voitures sionistes.

 

Les opérations ciblées sur cette colonie se sont poursuivies. Un soldat sioniste mourut deux autres furent blessés lorsqu’un missile du type : « Qassam 1 » tiré par les brigades d’Al Qassam tomba sur la colonie. Les opérations d’assaut ciblant « kfar darom » ne se sont pas arrêtées : ainsi au milieu du mois d’octobre 2004 un groupe de moujahiddines d’Al Qassam attaquèrent cette même colonie. L’affrontement avec les soldats occupants a aboutit à la mort d’un travailleur étranger alors que deux colons furent blessés.

 

Un autre exemple : Deux moujahiddines martyrs des brigades d’Al Qassam  à Jabalia: Ibrahim Nizar Rayane (17 ans) et Abdallah Odeh Chaabane (21 ans) ont pris d’assaut le mardi 2/10/2001 la colonie « Elie Synay » au nord de la bande de Gaza. L’opération eut pour conséquence la mort de deux soldats sionistes et la blessure de quinze autres.

 

L’une des opérations d’assaut les plus réussies et les plus efficaces fut l’attaque de la colonie de « Atssmonah » dans la bande de Gaza le jeudi 7/3/2002. Cette attaque fut menée par le martyr Mohammad Farahat des brigades d’Al Qassam qui est parvenu grâce à son courage et à sa témérité à tuer cinq soldats sionistes et à en blesser 23 autres.

 

Ainsi si les colonies constituaient des cibles privilégiées aux opérations d’assaut les positions militaires étaient aussi des cibles importantes pour les résistants malgré leurs fortifications. C’est ainsi que le samedi 25/8/2001 deux combattants des brigades de la résistance nationale tuèrent trois soldats sionistes et en blessèrent sept autres. Cela lors d’une opération militaire audacieuse perpétrée dans un camp militaire de l’armée d’occupation avant de ne trouver eux-mêmes le martyr par les balles de l’occupant. Les meneurs de l’opérations : Hisham Abou Jamousse (22 ans) et Aymane Abou Hattabe (26 ans) provenaient de la ville de Rafah.

 

Lors d’une autre opération courageuse les brigades de Ezziddine Al Qassam sont parvenues à infiltrer l’organisation sécuritaire sioniste par l’intermédiaire du moujahid Ismaïl Bress. En effet celui-ci qui travaillait dans l’agriculture dans les colonies de « Ghoch Katif » est parvenu à tromper les fortifications et les mesures sécuritaires sionistes et a introduit un pistolet et deux bombes dans la colonie de « Bat Sadeh ». L’opération a eu lieu et a finalement aboutit la mort de deux sionistes trois autres blessés avant que le combattant ne tombe en martyr.

 

   

 

Des bombes et des missiles.

 

Grâce à l’utilisation et au perfectionnement des missiles de mortiers d’ « Al Qassam » et des missiles anti-chars « Al banna » et « Al battar » puis enfin « Al Yassine » la résistance entra dans une ère nouvelle d’affrontement. Elle devint ainsi capable de menacer la sécurité des sionistes soldats et colons lorsqu’elle le désire.

 

Ainsi avec l’accroissement du nombre de sionistes morts et blessées dus aux bombardements sur les colonies sionistes et les positions militaires et avec l’échec de toutes les tentatives de l’armée occupante d’empêcher ces attaques la résistance palestinienne a établit avec l’ennemi sioniste un nouveau rapport de forces. Les missiles et les bombes de la résistance sont alors devenues un feu ne cessant de s’abattre sur les colonies et les positions militaires sionistes.

 

Les forces d’occupation avaient annoncé le 24/11/2001 la mort du premier soldat sioniste et la blessure de deux autres lors des tirs d’une bombe du type : « Qassam 1 » sur « Kfar darom ». Elles avaient déjà avant cela reconnu certaines pertes. En effet le perfectionnement des missiles de mortiers et de « Qassam » s’est poursuivit jusqu’à l’obtention de résultats concrets.

 

La période entre le 17 et le 22/12/2001 c’est-à-dire pendant à peu près 2 semaines un nombre record de pertes parmi les sionistes a été obtenu suite à leurs blessures dues aux débris des missiles. En effet plus de 30 sionistes furent touchés à la bande de Gaza suite au lancement d’un grand nombre de projectiles et de missiles artisanaux.

A ce moment là le bombardement était surtout concentrés sur les colonies du sud de la bande de Gaza surtout la colonie de « Nfeh Dakalim » où se trouve le quartier général de l’armée d’occupation dans la bande. Ce genre d’opération fut la source d’un désarroi et d’une crainte chez les colons et les soldats de l’armée d’occupation qui commencèrent à tourner les yeux vers le ciel plus que vers n’importe quel autre endroit.

 

Explosifs et destruction de chars.

 

Les opérations d’amélioration introduites par la résistance dans la fabrication des charges explosives l’utilisation de nouvelles substances dans la fabrication de ces charges en plus de l’innovation et la construction de nouveaux types de charges toutes ces raisons ont permis à la résistance de détruire les engins et les jeeps blindés de même que les chars « mirkavah ».

 

Les brigades d’Al Qassam débutèrent ce genre d’opérations par l’explosion d’une charge visant un camion sioniste près de la colonie de « Kfar darom ». L’opération a entraîné la mort de deux sionistes. De même les sections de Al Nasser Salah Al Dine ont réussis à tuer un soldat sioniste et à en blesser trois autres lors de la destruction d’un char sioniste du type « Mirkavah » : une charge explosive avaient alors explosé sous le tank à l’est du camps de réfugié de « Maghazy ».

 

Ultérieurement un char a été détruit près de « mouftaraq al Shouhada » dans la bande de Gaza : les soldats qui y étaient furent tués. Les brigades d’Al Qassam réussirent également à détruire quelques chars du type « Mirkavah » : L’un près de la colonie de « Netzarim » l’autre au nord de la bande de Gaza. Tout ceux qui les montaient furent tués. Ainsi la résistance put mettre fin à la légende du « mirkavah » invincible et faire tomber une nouvelle forteresse sioniste qu’ils pensaient être une protection face aux assauts de la résistance dans la bande de Gaza.

Enfin après cela intervint la destruction d’un grand nombre d’engins lors de l’invasion des oliviers et dans les lignes des frontières entre la Palestine et l’Egypte.

 

La guerre des tunnels.

 

Si la résistance est effectivement parvenue à détruire les murs les fils barbelés et les murailles fortifiées à envahir les colonies les positions militaires et à traquer les sionistes par une mort pouvant les atteindre par l’avant l’arrière ou même tomber du ciel au dessus de leur tête lors des pilonnage par les bombes et les missiles ; si la résistance est parvenu à accomplir cela elle est aussi parvenue à les surprendre de sous leurs pieds par les tunnels qu’elle creusa et mina afin de   faire trembler la terre sous les positions sionistes et les retourner cent dessus dessous.

 

La résistance palestinienne et surtout les brigades du martyr Ezziddine Al Qassam est parvenue à mener un certain nombre de frappes grâce à l’utilisation de tunnels bourrés d’explosifs. Les brigades d’Al Qassam et les faucons du Fatah sont parvenus dans le milieu de décembre 2004 à tuer cinq soldats et à blesser six autres dans un assaut armé ingénieux suite à l’explosion d’un tunnel miné et bourré par plus d’une tonne et demi d’explosifs.

 

 Le tunnel fut en effet creusé sous une position militaire sioniste au barrage frontalier de Rafah. Le moujahid Moayad Agha appartenant aux faucons du Fatah (25 ans) est tombé en martyr alors que l’autre moujahid qui appartient aux brigades d’Al Aqsaa est parvenu à se retirer sain et sauf après avoir pris une pièce d’arme sioniste d’un calibre lourd.

 

Les brigadistes d’Al Qassam ont réussi en novembre 2004 à piéger une unité spéciale sioniste en l’emmenant dans un tunnel miné près du passage de « Karany » à l’est de la ville de Gaza. Un soldat sioniste fut tué lors de cette attaque alors que cinq autre furent blessés tandis que deux membres des brigades d’Al Qassam tombèrent en martyrs.

Avant cela et précisément en Juin 2004 les brigades d’Al Qassam ont réussi à faire exploser la position militaire de « Mahfouzah » en plein milieu de la route principale traversant la bande de Gaza vers le Sud. La position fut totalement détruite ce qui a aboutit à la mort et à la blessure de plus de 15 soldats sionistes. Plus en détails l’opération de Rafah le minage du tunnel par plus d’une tonne et demi d’explosifs a nécessité quatre mois complet de travail…

 

Il est important de signaler la réalisation d’une opération similaire vers la fin de l’année 2001. Elle fut réalisée sous la position militaire de « tirmit » à Rafah et aboutit à la destruction de la majeure partie de la base. Un certain nombre de soldats de l’occupation furent blessés ou tués. Une autre opération fut également réalisée sous une autre position à la frontière palestinienne – égyptienne.

 

Ainsi les opérations de la résistance qui se sont renforcées et intensifiées durant les années de l’Intifada de Al Aqsaa ont été le principal mobile qui a convaincu l’armée d’occupation et le gouvernement sioniste de l’inutilité de leur présence à Gaza. La légende de Netzarim est tombée. Cette colonie qui était pour les sionistes il y a quelques années seulement aussi importante que Tel Aviv.

 


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