Al-Nassira – CPI
Etant de plus en plus difficile de jouer l’autruche et de se montrer victorieux les Israéliens commencent à hausser le ton et à dire que leur armée avait essuyé une grande défaite contre le Hezbollah. Les voix sont devenues encore plus fortes après la confirmation de Hassan Nasrallah que son parti est encore plus fort qu’avant la guerre qu’il possède plus de vingt mille missiles pouvant bombarder plus loin dans les profondeurs des territoires palestiniens occupés en 1948.
Cette fois la reconnaissance de la défaite est venue de haut responsables. Le premier ministre israélien lui-même a avoué lors d’une rencontre avec les représentants de télévisions de l’Entité hébreu de vrais fiascos dans la guerre du Liban au point de vue du combat de l’armée israélienne et du comportement du « front intérieur ». Il y avait a-t-il ajouté « des erreurs durant cette guerre aussi bien au niveau du front qu’au niveau intérieur ».
Cependant Olmert défend encore le zèle de la dernière minute de son armée entamé quelques heures seulement avant le cessez-le-feu. Nombreux sont les politiciens et les militaires qui critiquent cette opération. Elle n’a été lancée que dans l’espoir d’une victoire médiatique. Non seulement l’armée israélienne n’a pu gagner quoi se soit mais de plus elle a donné des pertes humaines et militaires considérables.
Très tard
« L’armée a perdu la guerre » un aveu fait par des officiers israéliens en privé. Par ailleurs l’officier d’information de l’armée Ilan Harari avait franchement lancé cet aveu ce qui a poussé la colère du chef d’état-major Dan Haloutz à son paroxysme. Il lui a lancé à la figure des phrases dures telles : « Tu crois que nous avons perdu ; moi je me demande si tu peux refléter autre chose. Les soldats n’y croient pas ; et ce que nous disons affectera les soldats ».
Haloutz se montre beaucoup en public. Il veut forcer tout le monde à croire que la défaite au Liban est moins importante que ce que la presse avance. Ainsi il fait tout pour rester dans sa fonction de direction. Et il essaie d’étouffer toute fuite toute nouvelle compromettante.
Sans permission ses officiers n’ont pas le droit de parler aux médias. Haloutz a eu beau leur interdire de donner des déclarations des milliers d’appels téléphoniques ont été donnés par 460 officiers.
En dépit de toutes ces restrictions Haloutz affirme enfin que son armée continue à mener son enquête sur la guerre du Liban pour en tirer des leçons utiles. Il assumera ses responsabilités sans quitter sa fonction !
Popularité la plus basse
Après la guerre du Liban autant la popularité d’Olmert le Premier ministre sioniste et de son ministre de la guerre Amir Peretz est en baisse autant celle de Benyamin Nétenyaho chef du parti d’opposition Likoud tout en portant des idées extrémistes et ayant voulu la continuité de la guerre en dépit de la défaite est en augmentation.
Un récent sondage effectué par le journal hébreu Haartis a confirmé la baisse sans précédent de la popularité d’Olmert à 22% ; contre 68% des gens sondés qui se sont montrés mécontents. Ils avaient été à 48% avant la guerre.
79% des sondés ont exprimé leur insatisfaction de la manière dont a été dirigé la guerre par le ministre israélien de la guerre. Contre 14% de satisfaits. Dans le sondage précédent il y avait 37% de satisfaits.
Les partis politiques d’Olmert (Kadima) et du travailliste Pères ne sont pas mieux lotis. 55% d’insatisfaits pour Kadima et 64% pour le travailliste.
Plus de provocations extrémistes
Plusieurs constats captivants représentent ce dernier sondage. Le parti de droite Likoud aurait gagné les élections en doublant ses sièges à 24 si les élections avaient été organisées immédiatement. Pour sa part Kadima aurait perdu 13 sièges pour dégringoler à 16 sièges seulement. Le parti travailliste aurait perdu 4 sièges pour descendre à 15 sièges seulement.
Selon les données de ce sondage croit le journal hébreu Haartis en cas d’élections organisées aujourd’hui Nétenyaho chef du Likoud aurait constitué un cabinet avec 47 députés dont des religieux des personnes de droite et des retraités. L’extrémiste Liberman y aurait participé comme ministre de la sécurité ou des finances. Le sondage lui donne 18 sièges !
Un autre sondage
De son côté le centre de recherches sionistes « Dahif » a supervisé un autre sondage. Ce deuxième sondage confirme le premier : le chef du Likoud a devancé tous ses concurrents politiques sionistes comme étant le meilleur candidat pour prendre en main le prochain gouvernement (27%). 7% seulement ont préféré qu’Olmert reste à la tête du cabinet.
Le chef du parti Yesraél Bitna (L’abri des immigrants russes) l’extrémiste Liberman aurait eu selon le sondage un deuxième rang avec 15% de personnes sondées. Pères le vice-premier ministre actuel a eu 12%. La ministre des affaires étrangères Livni 14%. Le chef du parti travailliste et ministre de la guerre Peretz n’a eu que 1%. Yahoud Barak 3%. Mofaz ministre du transport 5%.
Notons que ce dernier centre de recherches sionistes « Dahif » est considéré l’institut d’opinion publique le plus important d’ »Israël » le plus crédible. Les politiciens de l’Entité sioniste s’intéressent beaucoup à ses sondages. Ces derniers influencent même leurs décisions.
