Al-Khalil – CPI
Les tours et les points de contrôle installés sur les collines de la ville d’Al-Khalil (Hébron) représentent un fardeau bien lourd et un souci quotidien pour les Palestiniens vivant aux alentours.
Au moins cinq tours se trouvent dans les zones de Tal Al-Romida Tal Al-Takrouri le quartier Al-Cheikh et Wadi Al-Nassara dans la ville d’Al-Khalil. A ces tours viennent s’ajouter plusieurs points d’observation installés abusivement sur les toits de maisons civiles palestiniennes. Il y a encore les barrages fixes et ambulants.
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Ces tours et points enferment l’ancienne ville d’Al-Khalil dans lesquelles se trouve un bon nombre de colonies et de points coloniaux répandus partout dans les zones résidentielles palestiniennes.
La judaïsation d’Al-Khalil
Abdou Al-Hadi Hantich membre du comité de la défense des terrains palestiniens et expert de la colonisation dans la ville d’Al-Khalil attire l’intention sur les buts de tous ces points de tours de contrôle. En fait ils sont là afin de pratiquer des grandes pressions sur les habitants de l’ancienne ville d’Al-Khalil pour qu’ils quittent leurs biens maisons et même leur ville dans l’intention d’y installer des colons sionistes et judaïser l’ancienne ville.
Ils sont là pour assurer les colons sionistes continue Abdou Al-Hadi Hantich pendant leurs agressions contre les habitants de la région. En effet des colons armés jusqu’aux dents la parcourent et commettent des crimes. Quotidiennement et au vu et au su de soldats de l’occupation israélienne. Ceux-ci ne font rien que lorsque la population veut réagir pour se défendre.
Toutes les mesures prises par l’occupant sont destinées à relier les colonies installées abusivement sur les terrains de la ville. Plusieurs routes sont déjà construites entre l’ancienne ville ces colonies et les colonies de Kariat Arbaa et de Kharsina.
Liberté confisquée
Les tours d’observation ne sont pas le seul fardeau. Il y a surtout les points de contrôle installés sur les toits de maisons de la population ! Les barrages militaires ambulants sont là aussi pour déchirer la ville et le département tout entier. Surtout pour empoisonner la vie des Palestiniens.
Les forces de l’occupation israélienne empêchent les Palestiniens dont les toits de leurs maisons confisqués au profit de ces points de contrôle de les monter. Pire encore ils ne peuvent entrer et sortir de leurs maisons qu’en présentant des cartes fournies par l’occupant. Ils ne peuvent recevoir des invités ! Personne notamment les femmes ne peuvent garder leur intimité avec les soldats sionistes indiscrets qui utilisent leurs jumelles nocturnes. Une liberté confisquée !
Les criminels
Il ne s’est rien passé qui exige tous ces points de contrôle militaires affirme Hantich. C’est tout simplement une politique prise par l’occupant pour punir le peuple palestinien chaque fois que les colons commettent un crime contre lui. Les forces de l’occupation israélienne avaient divisé le sanctuaire pour enchaîner le mouvement des Palestiniens dans son voisinage et pour construire des chemins pour les colons sionistes. Ces derniers sont les plus affreux criminels parmi tous les colons de la Cisjordanie.
Normalement ces zones doivent être sous l’autorité des Palestiniens selon les accords signés. Cependant tout le monde sait que les autorités de l’occupation ne respectent rien. Leurs forces patrouillent dans toutes les rues de la Cisjordanie.
Souffrance et endurance
Contre toutes ces mesures sionistes les habitants palestiniens montrent une grande résistance. Ils s’attachent encore plus à leurs maisons biens terrains. Ils mettront en péril les projets de l’occupant.
Le Hadj Jobran Abdallah précise que les forces de l’occupation israélienne avaient ouvert un chemin dans sa propre terre afin d’atteindre la tour installée non loin. Pire encore ils lui ont interdit ainsi qu’à sa famille et ses voisins de travailler sa terre et monter sur leurs toits !
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Quant à Om Haïtham elle affirme qu’elle ainsi que ses trois filles ne peuvent se déplacer librement dans leur propre maison. Les soldats de l’occupation israélienne hissés sur la tour ne se trouvant qu’à trois cents mètres plus loin espionnent leurs mouvements confisquant leur liberté la plus intime.
Des patrouilles militaires sionistes avaient investi ajoute-elle et dévasté des maisons voisines. Seulement pour pousser les habitants à quitter leurs maisons afin que des colons y habitent ! Un moyen parmi d’autres destiné à judaïser la ville d’Al-Khalil (Hébron).
De son côté l’ancien habitant de la ville Abou Jafar Al-Diwik souligne que les forces de l’occupation israélienne et les colons avaient mis la main sur plusieurs bâtiments à l’intérieur de l’ancienne ville. Les colons aidés par leur armée pratiquent quotidiennement toute sorte d’agression contre les habitants originaires de la ville. Ils jettent des pierres et des déchets sur les passants. Ils agressent les femmes avec leurs mots insolents loin de toute morale.
Enfin il confirme la volonté des Palestiniens de mettre en échec tous les plans destinés à vider la ville de ses vrais habitants à judaïser.
