Gaza – CPI
Les enfants palestiniens souffrent amèrement de l’occupation sioniste qui les vise par ses obus ses missiles ses canons et ses navires de guerre. L’entité sioniste viole toutes les lois et conventions internationales qui affirment explicitement la nécessité de la protection des civils en temps de guerre.
L’enfant Ali Kamel Al-Nadjar est l’une des victimes de l’occupant sioniste criminel qui ne lui suffit pas seulement de les viser psychologiquement par l’état de siège collectif qui les laisse vivre dans des conditions familiales les plus difficiles avec un niveau de vie très bas. Cette occupation ne se contente pas de semer la panique à travers ses raids fictifs et ses bombardements contre des quartiers civils mais elle élargit encore son agression en tirant ses missiles sur les rassemblements des civils et contre les enfants palestiniens dans la bande de Gaza.
Quel droit se permet cet agresseur en visant les enfants innocents ? et en les privant de leurs parents ?
La naissance
L’adolescent calme du martyr Al-Nadjar est né dans le camp de réfugiés palestiniens d’Al-Maghazi le 1er février 1993 parmi six frères il occupe le quatrième rang. Il a vécu son enfance brisée par l’occupant comme tous les autres enfants dans le camp d’Al-Maghazi et ses ruelles.
Dans une famille humble et croyante a grandi notre enfant Al-Nadjar. Cette famille a réussi à semer l’éducation et les bonnes manières islamiques dans l’âme de ses enfants. Depuis sa petite enfance il fréquentait la mosquée d’Al-Istiqama ainsi que l’école coranique où il apprenait et récitait le Coran.
Il a partagé la souffrance de tous les enfants et c’est aux écoles de l’UNRWA que le martyr a fait ses études primaires et secondaires jusqu’au moment où il est tombé en martyre.
Ses bonnes qualités
Cet enfant était aimé par tout le monde de son grand-père en particulier. Il attirait les gens par son sourire calme assuré et assurant. Son père précise : « Son grand-père l’aimait car Ali portait en lui toutes les qualités des enfants bien élevés en plus de sa curiosité affichant un esprit vif par ses questions sans fin ».
Patient et indulgent Ali savait contenir sa colère et pardonnait quiconque lui causant du mal dit son père. Récemment un enfant lui avait jeté une bouteille en le blessant et l’obligeant de subir une opération chirurgicale néanmoins Ali » m’a chuchoté à l’oreille en insistant de le pardonner ».
La seule photo
N’aimant pas être pris en photo Ali n’en a qu’une seule qu’il a prise récemment par son oncle pour qu’elle soit le seul souvenir.
L’enfant martyr
L’innocent enfant était en rendez-vous avec la mort et la veille Ali avait demandé à sa grand-mère de le baigner puis il s’est endormis dans un profond sommeil qu’on aurait dit éternel. Même les vacarmes insolites du feu et des missiles de l’occupant n’arrivaient pas à le réveiller.
Le lendemain matin du mercredi 19 juillet 2006 l’enfant Ali s’est réveillé s’est mis debout devant le miroir pour peigner ses cheveux puis a bu un ver de lait à l’invitation de sa grand-mère. A sa sortie de la maison il a été atteint par un missile lancé par les chasseurs de l’occupation contre un groupe de civils du camp d’Al-Maghazi. Mais l’occupant israélien montre encore une fois qu’il ne fait aucune distinction entre combattants et civils entre hommes et femmes entre adultes et enfants !
