Nazareth – CPI
Les responsables sionistes ont accusé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son gouvernement d’exploiter la guerre génocidaire dans la bande de Gaza, à des fins politiques et dans le but de maintenir la coalition gouvernementale.
L’ancien Premier ministre d’Occupation « terroriste sioniste », Ehud Barak a déclaré qu’Israël (entité usurpatrice) « se dirige vers une situation dans laquelle un coup d’État est mené sous couvert de guerre ».
À son tour, le chef du parti « Israël Beytenoun », Avigdor Lieberman, a déclaré que le gouvernement de Netanyahu soulève des questions controversées au milieu de la guerre, pour maintenir la coalition gouvernementale, même si cela conduit à nuire à la sécurité et à l’unité des Sionistes.
L’Opposition sioniste accuse Netanyahu de refuser de mettre fin à la guerre et de se retirer de Gaza, par crainte de l’effondrement de sa coalition gouvernementale, face aux ministres extrémistes qui menacent de s’en retirer.
Netanyahu tergiverse dans la conclusion d’un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et d’un échange de prisonniers, malgré la pression internationale qui pousse cette question, et les membres de son gouvernement, dirigé par le ministre sioniste des Finances Bezalel Smotrich, rejettent tout accord qui pourrait « saper les acquis de la guerre. »
Tout cela intervient au milieu du procès de Netanyahu dans des affaires de corruption qui pourraient conduire à son emprisonnement, si les accusations qu’il nie sont prouvées. Mardi dernier, il a donné son premier témoignage, estimant qu’il est persécuté en raison de sa politique sécuritaire stricte.
Ces derniers mois, Netanyahu a cherché, à plusieurs reprises, à reporter son témoignage en raison de ses préoccupations concernant la guerre à Gaza et les développements dans la région, y compris en Syrie, mais le tribunal a refusé de le reporter.
Avec le soutien américain, l’Occupation » néonazie sioniste » mène une guerre génocidaire « barbare », sans précédent, contre la population civile de la bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, massacrant plus de 151 400 victimes entre morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 11 000 personnes disparues, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines de personnes, la majorité des enfants et des vieillards, dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.